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Forum nucléaire - Désobéir Non au missile M51 / Le Manifeste des Désobéissants
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Bérenge
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Inscrit le: 19 Juin 2007 Messages: 21 Localisation: Bordeaux
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Publié le: Mar 15 Jan 2008, 9:25 Sujet du message: Le déclin inexorable du nucléaire |
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Le Nouvelliste.ch (Suisse) - 12 janvier 2008
Par ISABELLE CHEVALLEY, présidente d'Ecologie libérale
Tout le monde parle de la relance du nucléaire, mais qu'en est-il vraiment? On s'aperçoit que les prédictions du lobby nucléaire des années 70 ne se sont jamais réalisées. Aujourd'hui, ses représentants continuent de faire peur à la population sans aucune raison, et aussi longtemps que celle-ci se voilera la face et refusera de décider elle-même de son sort, ce mensonge durera. En 1974, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyait une capacité installée dans le monde correspondant à 4450 réacteurs. La diminution rapide des ressources en uranium devait être compensée par la mise en circuit des surgénérateurs, appelés à produire plus de plutonium qu'ils n'en consomment,et devenir donc une source inépuisable d'électricité bon marché. En 1977, André Giraud, alors patron du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), voyait se profiler une crise énergétique «en tout cas avant la fin du XXe siècle», à moins que les programmes nucléaires ne soient nettement accélérés. Il ajoutait qu'il y aurait 540 surgénérateurs de la taille de Superphénix en service dans le monde à la fin du XXe siècle.
Aujourd'hui, trente ans après ces prédictions, la situation du nucléaire est bien différente. En 2005, le CEA dénombrait 440 réacteurs nucléaires en service dans le monde, soit moins de 10% des projections faites par l'AIEA trente ansplus tôt. Le Gouvernement français a fermé le surgénérateur Superphénix, qui a quand même coûté la somme de 10 milliards d'euros à la France pour ne jamais fonctionner. Aucun surgénérateur au plutonium de taille industrielle n'est en service dans le monde. Fin 2003, la Finlande décidait de construire un prototype EPR. Depuis cette date, aucun nouveau réacteur nucléaire n'a démarré en Europe alors que dans le même temps huit réacteurs ont été définitivement arrêtés. La dernière commande américaine date de 1973, aucune construction de centrale nucléaire n'ayant été entreprise depuis lors. Dans le monde, pas plus de 34 réacteurs sont actuellement en cours de construction. Certains d'entre eux sont «en construction» depuis plus de quinze ans et on ne sait pas si ils seront terminés un jour. La plupart des études faites sur la rentabilité du nucléaire (incluant celles relevant d'organismes officiels, comme le Massachusetts Institute of Technology ou le Britain's Royal Institute of International Affairs) concluent que de nouvelles centrales construites par le secteur privé, avec des actionnaires assumant tous les risques, ne seraient pas rentables sans subventions.
La relance du nucléaire n'est qu'une poudre aux yeux des personnes qui ne veulent pas prendre la seule solution qui s'impose: arrêter de gaspiller l'énergie et passer aux énergies renouvelables!
_________________ anti ogm
anti cons |
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Roger
Invité
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Publié le: Lun 04 Fév 2008, 21:32 Sujet du message: Les réacteurs nucléaires de 4e génération sont une illusion |
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Les réacteurs nucléaires de quatrième génération arriveront trop tard pour enrayer le déclin de l'énergie nucléaire.
La production d'uranium va passer par un maximum (peak uranium) vers 2025 avant de diminuer et de se tarir.
La conséquence sera le rationnement du combustible nucléaire et l'arrêt prématuré de nombreux réacteurs. Comme on a besoin de ceux-ci pour produire du plutonium, qui est nécessaire au démarrage des réacteurs de génération IV, cela limitera beaucoup cette nouvelle filière.
Les réacteurs de la génération IV n'arriveront pas avant 2040 au niveau de la production en série. En fait, il faudra sans doute attendre plusieurs années de plus tellement les problèmes à résoudre sont considérables.
En supposant la technique prête en 2040 et toutes les usines de retraitement construites pour extraire ce plutonium, tout juste six réacteurs pourraient être mis en route chaque année dans le monde. C'est moins que le nombre de réacteurs qui disparaîtront à cause du manque d'uranium.
Un texte très documenté : Les réacteurs nucléaires de 4e génération : une illusion pour l'énergie
D'autres usines devront aussi être construites pour fabriquer du combustible à partir du plutonium, un produit très toxique qui demande des installations robotisées.
Mais, bien avant cette date de 2040, la production d'électricité par des moyens nucléaires sera devenue bien trop coûteuse et ne présentera plus aucun intérêt économique.
Des énergies renouvelables abondantes et moins chères dans dix ans, ce sont le solaire photovoltaïque et le solaire thermodynamique. En sachant que cette dernière technique permet de produire de l'électricité le jour, le soir et même la nuit. |
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Kristo
Site Admin
Inscrit le: 02 Juin 2006 Messages: 851 Localisation: Paname
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Publié le: Ven 24 Sep 2010, 21:46 Sujet du message: |
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EPR
Perte du méga-contrat nucléaire à Abou Dhabi : les réactions
Source : La Tribune 28/12/2009
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, ont exprimé des regrets. Mais ils restent confiants dans l'EPR.
Dans un communiqué EDF, GDF-Suez, Areva et Total se disent ouverts "à toutes discussion et coopération futures avec les Emirats".
C'est un dur revers pour la filière nucléaire française qui a fait de l'EPR sa vitrine internationale. Mais après la perte de l'appel d'offres pour la construction de quatre centrales nucléaires à Abou Dhabi, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, et le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, ont exprimé des regrets mais se disent toujours confiants dans l'EPR.
S'exprimant dans Les Echos, Claude Guéant a déploré que "l'équipe de France ait mis trop de temps à se mettre en ordre de bataille". Avant d'ajouter : "Nous sommes évidemment déçus mais nous croyons dans l'EPR, qui a le niveau de sûreté le plus important au monde."
De son côté, le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a estimé sur France Inter qu'"il y aura d'autres appels d'offre aussi importants" et qu'"il ne faudra pas que nous les manquions". L'ex-député des Deux-Sèvres invite les industriels concernés à tirer les leçons de cet échec : "il y aura d'autres appels d'offre internationaux, il y aura d'autres sollicitations. Il ne faudra pas que nous les manquions".
Ces derniers ont réagi ce lundi dans un communiqué. Le consortium composé d'EDF, GDF-Suez, Total, Areva, Vinci et Alstom y déclare "avoir pris acte" de la décision d'ENEC (Emirates Nuclear Energy Corporation) concernant la première tranche du programme civil émirien. Et il ajoute : "les entreprises regroupées dans l'offre française restent convaincues de la qualité de cette offre et de l'avance de l'EPR en matière de sûreté". Les quatre entreprises se déclarent également "ouvertes à toutes discussion et coopération futures avec les Emirats Arabes Unis".
Enfin, le réseau "Sortir du nucléaire" demande, ce lundi, l'abandon du programme de réacteur nucléaire EPR. Il déclare dans un communiqué que "le verdict d'Abou Dhabi doit servir de déclic: les autorités françaises doivent reconnaître que le programme EPR est un grave échec et doivent le stopper immédiatement".
latribune.fr - 28/12/2009 _________________
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