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Les déboires d'ITER
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lagon



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

je ne sais pas si en mettant juste quelque panneau solaire sur les maisons sa va nous fournir grand chose ^^ ... pour ce qui est de l'argent, je demande à voir ^^
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Tallulah



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 20:49    Sujet du message: Répondre en citant

Le mieux me semblerait donc de continuer à developper les énergies renouvelables (car meme si certains doutent de leur rentabilité, c'est toujours plus sain que le nucléaire par fission), tout en essayant de trouver des avancées dans le nucléaire par fusion. En effet d'après ce que j'ai compri, ce dernier offrirait des possibilités très avantageuses. Pourquoi ne pas se concentrer sur ces deux nouvelles manières de produire de l'energie?
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Old York



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

bah Lagon lis tout ce qui a été dit avant tu verras...
Le probléme c est que la France développe bien plus le nucléaire bien plus que les energie renouvelables...
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lagon



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Evidament que la recherche coute cher, mais je ne crois pas que cela est vraiment du sens de comparer d'un coté le financement d'un projet de recherche et de l'autre celui de la mise en place de panneaux solaire ...
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Old York



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 21:30    Sujet du message: Répondre en citant

heu là il ne s'agit pas de la recherche Oo relis encore une fois..
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lagon



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

Montre moi où tu as lue cela parceque j'ai beau me retaper toute la lecture et je ne trouve pas l'endroit ... >_<
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Kristo



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MessagePublié le: Jeu 29 Juil 2010, 23:22    Sujet du message: Répondre en citant

C'est d'actualité en effet...
Il vient d'y avoir un accord sur le financement...
et l'on découvre que c'est le contribuable européen, notamment, qui va passer à la caisse.

Le réacteur Iter va enfin pouvoir sortir de terre

Le Figaro Par Marc Mennessier
28/07/2010


Osamu Motojima, le directeur du projet Iter, Kanama Ikeda, l'ancien directeur d'Iter et Evgueni Velikhov, président du conseil Iter, ce mercredi à Cadarache.

Les sept partenaires du projet de construction d'un réacteur expérimental à fusion nucléaire se sont mis d'accord sur son financement ce mercredi.

Les sept partenaires du projet Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) se sont mis d'accord, ce mercredi à Cadarache (Bouches-du-Rhône), sur le calendrier et le financement de ce réacteur expérimental de 500 mégawatts destiné à tester la faisabilité de la fusion nucléaire. Ce processus naturel, à l'œuvre au cœur du soleil et des étoiles, peut fournir en théorie une énergie propre et quasi illimitée. À condition toutefois d'être maîtrisé et contrôlé sur de longues périodes, ce qui n'est pas une mince affaire… Pour relever cet énorme défi technologique, la Chine, la Corée du Sud, l'Europe, l'Inde, le Japon, la Russie et les États-Unis se sont mis d'accord en 2006 pour construire sur le site de Cadarache un prototype basé sur la technique dite du confinement magnétique d'un «plasma» de noyaux d'hydrogène portés à très haute température (plusieurs millions de degrés Celsius!). Ces derniers, en fusionnant, libèrent alors de grandes quantités d'énergie.

Mais, entre-temps, le coût du projet s'est envolé, passant de 8 à 16 milliards d'euros, principalement sous forme de contributions en nature, dont 45% à la charge de l'Europe, et notamment de la France (20%), qui a beaucoup bataillé pour accueillir Iter sur son sol. En cause, «l'inflation sur les matières premières et l'ingénierie», a précisé Bernard Bigot, le représentant de la France au conseil d'Iter. Du coup, le calendrier a pris du retard: la production du premier plasma n'interviendra qu'en novembre 2019 (au lieu de 2016 initialement) et la mise en service n'est prévue qu'en 2026.

Discussions serrées

Ce nouveau scénario dit «de référence» discuté à la mi-juin à Su-Chou (Chine) a été définitivement validé ce mercredi. Cette décision ouvre la voie à la construction des bâtiments (réacteur, atelier de fabrication de pièces) qui doit démarrer le mois prochain. À ce jour, 600 millions d'euros ont déjà été dépensés notamment dans le terrassement et la viabilisation des 40 hectares du site.

«Nous entrons dans une phase décisive du projet Iter. Nous avons désormais une base très solide pour avancer dans le programme», s'est félicité Evgueni Velikhov, le président du conseil Iter, à l'issue de la réunion. Alors que leurs partenaires étaient déjà prêts le mois dernier, les Européens, ont été les plus longs à se décider. Il faut dire que la contribution des Vingt-Sept pour la période 2007-2020 a plus que doublé, passant de 3,5 à 7,2 milliards d'euros…

Après des semaines de discussions serrées entre la Commission et les États membres, farouchement hostiles à toute contribution supplémentaire, ils se sont engagés ce mercredi à verser une somme plafond de 6,6 milliards d'euros, dont 1,4 milliard supplémentaire pour les années 2012-2013.

Cette somme proviendra de fonds non utilisés du budget européen: 460 millions d'euros du Programme cadre de recherche et développement (PCRD), 400 millions du budget agricole et 540 millions de dépenses non réalisées à définir lors des prochaines discussions budgétaires. Mais cette proposition de la Commission devra encore être avalisée par les gouvernements et le Parlement européen.
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Kristo



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MessagePublié le: Ven 30 Juil 2010, 0:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci de tes réflexions Lagon;

lagon a écrit:
-Le projet ITER est un vaste truc, qui va couter très cher, ça je suis totalement d'accord ... ne pouvons nous pas le voire comme un projet fédérateur : 8 pays vont y participer plus l'union européenne, ne pensez vous pas que c'est quelque chose de magnifique d'avoir autant de monde réunie sous la même banière, autant de gens qui ont un autre objectifs que de se taper dessus ?

C'est très bien de lancer des projets fédérateurs; mais tu seras d'accord que ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi...

lagon a écrit:
-La maîtrise de la fusion nucléaire est un Graal dur à atteindre ... mais ne vaut il pas le coup ? D'aprés ce que j'ai compris, cela donnerai assez d'energie à l'humanité pour 3 Milliards d'année, 3 Milliards d'année avec de l'energie à volonté ! Pensez à tout ce que l'on pourrait faire coté humanitaire :

Le problème est que MEME SI ITER FONCTIONNE UN JOUR (ce qui n'est pas du tout évident), des réacteurs à fusion produisant de l'électricité sur le modèle d'ITER ne pourraient pas voir le jour avant la fin du 21ème siècle !

Or le problème de l'énergie, c'est maintenant !
On est en train d'atteindre le pic de production de pétrole, on fait déjà des guerres pour l'énergie...

cf article de L'Expansion plus haut : ITER n’est pas du tout le projet nucléaire propre que l'on essaye de nous vendre : le réacteur expérimental, s’il venait un jour à fonctionner, laisserait plus de 33 000 tonnes de déchets rendus radioactifs pour une expérience de 6 minutes aux chances de succès quasi nulles. De plus, même si l’expérience arrivait à terme et se montrait concluante, ce qui est peu probable, des réacteurs de type industriel utilisant la fusion ne pourraient voir le jour avant la fin du siècle... et ce serait évidemment bien trop tard.

lagon a écrit:
1)On pourrait dessaler l'eau de mer pour que certain pays ne souffrent plus de la sècheresse, les guerres pour le contrôle de l'eau qui nous menace (il parait que cela va être un des grand enjeux du 21éme siècle) n'auraient plus aucun sens.

Utiliser le nucléaire pour dessaler de l'eau de mer, tiens ca me rappelle la centrale que Sarkozy veut vendre à Kadhafi... beau prétexte... sauf qu'avec ITER c'est dans un siècle...

Mais il y a des moyens bien plus simples ! Tiens ca vient de sortir :

Citation:
Le groupe CNIM dévoile un prototype solaire thermodynamique dans le Var



26 juillet 2010 - LA SEYNE-SUR-MER (Var) - Le groupe industriel CNIM a dévoilé lundi dans son usine de La Seyne-sur-Mer (Var) un prototype, unique en France, permettant de concentrer l'énergie solaire à l'aide de miroirs et d'alimenter une centrale électrique à vapeur, a constaté l'AFP.

Ce module, inauguré en présence du ministre de l'Industrie Christian Estrosi, nécessite un fort ensoleillement et est destiné à l'export vers les pays du sud de la Méditerranée. Composé de 700 mètres carrés de miroirs linéaires dits de Fresnel, légèrement cintrés et disposés sur une charpente d'acier, sa puissance est d'un mégawatt sous un ciel parfaitement bleu.

Les panneaux, pivotants, suivent la course du soleil et font converger le rayonnement vers un tube placé au-dessus de la structure. A l'intérieur, de l'eau chauffe rapidement et produit de la vapeur. Celle-ci peut alors être utilisée, en circuit fermé, pour produire de l'électricité à l'aide d'une turbine ou alimenter des procédés industriels comme le dessalement de l'eau de mer ou la production de froid.

"Cela permet de produire une source d'énergie stockable et utilisable à loisir", a déclaré Roger Pujol, directeur de la division solaire du groupe, qui emploie près de 3.500 personnes et intervient dans 21 pays.

CNIM a investi deux millions d'euros dans ce prototype, qui recèle plusieurs brevets, et devrait désormais construire à Llo (Pyrénées-Orientales) un démonstrateur associant 100 modules à une centrale. Le groupe espère commercialiser son produit pour moins de 200.000 euros pièce. Des discussions sont déjà en cours, selon Nicolas Dmitrieff, président du directoire.

La France a été pionnière dans le domaine de l'énergie thermodynamique avec la centrale Themis, exploitée de 1983 à 1986 à Targasonne (Pyrénées-Orientales), mais a depuis pris du retard. "A cette époque, nous étions en avance sur tout le monde. Nous pouvons être de nouveau à la pointe. Cet équipement sera une référence, une vitrine", a assuré M. Estrosi.

Selon l'Agence internationale de l'Energie, 11% de la production d'électricité dans le monde sera d'origine solaire thermodynamique en 2050.

Fin 2009, la capacité mondiale de production était d'environ 710 mégawatts, l'Espagne et les Etats-Unis concentrant la quasi-totalité des centrales de ce type en activité, selon le Syndicat des énergies renouvelables. L'Espagne concentre 55% des centrales en cours de construction, pour une puissance de 1.070 mégawatts, d'autres chantiers étant en cours en Italie, au Maroc et en Algérie, représentant 625 mégawatts.

Il existe d'autres types de concentration du rayonnement solaire (centrales à tour ou à collecteurs paraboliques), ainsi que divers fluides caloporteurs et modes de stockage. Mais leur coût est plus élevé et elles nécessitent des installations plus complexes, selon CNIM qui cible les pays en développement.

Selon les experts du projet Desertec, qui vise notamment à alimenter l'Europe avec de l'électricité d'origine solaire produite en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, couvrir 0,3% de la surface des déserts suffirait à produire l'ensemble des besoins de la planète.

http://www.romandie.com/infos/news2/100726171839.78a857pd.asp
http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article6832



lagon a écrit:
2)On n'aurait plus de problème de gaz à effet de serre ni de pollution au charbon etc etc.

Là encore : dans un siècle il sera trop tard, le dérèglement climatique c'est maintenant !
L'urgence c'est économies d'énergie et énergies renouvelables.

lagon a écrit:
3)La suprématie du pétrole disparaitra ! Plus de guerre pour le pétrole au moyen orient, plus de marée noir ! Il n'y aurait pas de problème d'approvisionnement en matière première pour la fusion car elle contenue dans tout les océans et facilement extractible !

Houla, c'est pas demain qu'on pourra remplacer le pétrole par de l'électricité.
Dans le meilleur des cas, avec une volonté politique et une volonté de la population, il faut 20 ans pour renouveler le parc automobile. Et les industriels trainent la patte pour faire des voitures électriques. D'ailleurs étant donné les minerais rares nécessaires pour faire les batteries, il serait impossible de fournir à grande échelle.
Quant aux avions, on n'en a pas encore fait qui marchent à l'électrique...
Idem pour la plupart des produits industriels, 2 exemples de taille : les engrais, les matières plastiques, où on ne sait pas se passer de pétrole.

lagon a écrit:
4)Tout les pays pourrait se servir de cette technologie car, contrairement à la fission, il n'y à pas la possibilité d'utilisé les produit de la fusion pour faire des bombes. Et il n'y aurait pas de risque de Tchernobyl ou autre accident catastrophique car la réaction ne peut pas s'emballer.

Possible, à voir

lagon a écrit:
-Je suis totalement contre les lobbyistes et les autres effets de la mondialisation, mais est ce que l'on ne confond pas combat contre les monopoles des multinationales et combat contre le nucléaire ?
Je suis tout à fait d'accord que l'on doit se battre pour que la technologie de la fusion ne tombe pas entre les mains de capitalistes qui en profitent pour asservir et pour se faire de l'argent !

Alors là c'est carrément mission impossible avec Iter !

Encore, avec les énergies renouvelables on peut imaginer que chacun puisse être indépendant avec sa petite éolienne ou ses panneaux solaires sur son toit...
quant à avoir une centrale à fusion à portée de toutes les bourses, sur le modèle d'Iter !
Déjà Super Phénix était un gouffre inutile...

lagon a écrit:
-On pourrait du moins se servir de cela pour nous fournir en énergie comme substitue à la fission nucléaire en attendant que les technologie renouvelable s'améliore, car je pense que vous êtes d'accord sur le faite qu'approvisionner toute l'humanité avec des panneaux solaires ou de l'éolien nous obligerai à modifier profondément notre environnement : il faudrait mettre des millions d'hectares de panneaux et cela poserai d'immenses problèmes pour le recyclage etc etc ...

lagon a écrit:
Le problème c'est que pour arriver à produire autant d'énergie avec le solaire, l'éolien etc il faudrait recouvrir une bonne partie de la planète de panneau solaire et d'éolienne

Mais non !
Cf article ci-dessus :
couvrir 0,3% de la surface des déserts suffirait à produire l'ensemble des besoins de la planète. (on ne dit pas que c'est ce qu'il faut faire mais ca donne un ordre de grandeur)

et c'est même validé par ce nase d'Estrosi !

lagon a écrit:
Contrairement au déchets de la fission, la fusion ne produit que du tritium (...)
Les seuls truc un peu dur à traiter seront les parois du réacteur

Tu l'as dit, 33 000 tonnes de déchets radioactifs pour une expérience de 6 minutes...!

lagon a écrit:
Niveau rentabilité, les energie solaire et éolienne seront largement en dessous de la fusion nucléaire

Je rappelle cette étude :
Etude sur les alternatives au réacteur EPR
(l'EPR étant bien moins cher qu'ITER)
avec les mêmes sommes, avec les renouvelables on peut produire autant d'énergie et créer 15 fois plus d'emplois.

lagon a écrit:
Evidament que la recherche coute cher, mais je ne crois pas que cela est vraiment du sens de comparer d'un coté le financement d'un projet de recherche et de l'autre celui de la mise en place de panneaux solaire ...

Le problème est que là encore, les subventions pour la recherche vont essentiellement dans le nucléaire et non dans les énergies renouvelables.

Si les énergies renouvelables bénéficiaient de subventions aussi importantes que le nucléaire, elles seraient bien plus performantes.

Au fait, tu sais que la Z-machine américaine coûte 200 fois moins cher qu'ITER, ne produit ni neutrons ni déchets, et génère des températures 20 fois supérieures (2 milliards de degrés) ?
ITER est déjà obsolète.

cf Z machine et ITER par Jean-Pierre Petit


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lagon



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MessagePublié le: Ven 30 Juil 2010, 6:51    Sujet du message: Répondre en citant

Voila qui va me donner du fil à retordre ^^,
je cherche des réponses sur le net et dans des bouquins et je publie une réponse mais sa risque de me prendre un peu de temps.
Merci pour ce débat passionnant en tout cas !
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Old York



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MessagePublié le: Ven 30 Juil 2010, 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

wow la Z machine ça a l'air bien Smile par contre Kristo t as fais une petite erreur : pour remplacer le plastique la solution existe déjà.. J'ai vu un reportage la dessus on peut en faire à partir d'amidon de maïs c'est biodégradable voir comestible ! Ils font même des T shirts et des pulls avec... Ca c'est l'avenir je pense Wink
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Kristo



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MessagePublié le: Ven 30 Juil 2010, 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

Kristo a écrit:
avec les mêmes sommes [que pour un EPR], avec les renouvelables on peut produire autant d'énergie et créer 15 fois plus d'emplois.

J'apporte un rectificatif : étant donné les surcoûts de l'EPR (doublement en Finlande, quasi doublement en France), sans compter les retards (4 ans en Finlande, 2 ans à Flamanville); les énergies renouvelables génèrent, à coût égal, 2 fois plus d'électricité et 15 fois plus d'emplois.

Old York a écrit:
wow la Z machine ça a l'air bien Smile par contre Kristo t as fais une petite erreur : pour remplacer le plastique la solution existe déjà.. J'ai vu un reportage la dessus on peut en faire à partir d'amidon de maïs c'est biodégradable voir comestible ! Ils font même des T shirts et des pulls avec... Ca c'est l'avenir je pense Wink

Oui c'est vrai, mais c'est le même problème que pour les agrocarburants : si on utilise la production alimentaire pour nos besoins énergétiques et matériaux, on fait grimper en flèche les prix alimentaires et on crée des famines dans les pays pauvres.
C'est d'ailleurs déjà le cas; qui aurait dit il y a quelques années, qu'il y aurait un peu partout dans le monde, des émeutes de la faim ?
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MessagePublié le: Sam 31 Juil 2010, 10:32    Sujet du message: Répondre en citant

là c est un autre probléme c est parce que l agriculture est trés mal gérée dans le monde...
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Kristo



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MessagePublié le: Dim 01 Aoû 2010, 14:02    Sujet du message: Répondre en citant

Oui il y a plusieurs causes, les agrocarburants sont une des causes principales.
Voir ces 2 articles assez détaillés :

Le retour des émeutes de la faim

Quelles sont les raisons de ces augmentations massives du prix des denrées alimentaires ? La première explication avancée porte sur les biocarburants. Les cultures nécessaires à leur fabrication entrent en concurrence avec les produits agroalimentaires, réorientent la production vers les produits non alimentaires (soja, palmier à huile) ou détournent de l’alimentation ces produits (comme dans le cas du maïs), entraînant ainsi une flambée des prix.
(...)
Deux autres aspects entrent en jeu qui sont aussi des causes structurelles : la mondialisation des habitudes alimentaires tout d’abord, et les dysfonctionnements d’un système mondial fondé sur l’abandon des cultures vivrières ensuite.
(...)
Or il faut en moyenne 5 kilos de protéines végétales pour produire 1 kilo de protéines animales : les cultures alimentaires végétales sont détournées vers la production de viande au lieu de servir directement à l’alimentation.

Oui, les émeutes de la faim peuvent recommencer

Il y a d'abord, l'altération de la production du fait du changement climatique. On voit se multiplier des phénomènes extrêmes. Sécheresse extrême ou inondations extrêmes. Et parfois les deux successivement. Il faut aussi rappeler la concurrence des Bio Carburants : c'est l'équivalent de 100 Millions de tonnes de céréales qui ne prennent plus le chemin des assiettes mais des pompes à essence.
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MessagePublié le: Dim 01 Aoû 2010, 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

ouais mais le FMI gére ça trés mal aussi... Les pays Africains produisent le plus d aliments et c est eux qui crévent de faim...
en France on produit de moins en moins et on met de + en + de produits chimiques...
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MessagePublié le: Jeu 26 Aoû 2010, 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

Nucléaire : arrêtons Iter, ce réacteur hors de prix et inutilisable

Libération 10 août 2010 - Par GEORGES CHARPAK Prix Nobel de physique, JACQUES TREINER Professeur émérite à l’université Pierre-et-Marie-Curie, Paris, SÉBASTIEN BALIBAR Directeur de recherche au CNRS, Ecole normale supérieure, Paris

Ce que nous craignions est donc en train de se produire : le coût prévisionnel de construction d’Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d’euros, il est question d’en faire subir les conséquences aux budgets de financement de la recherche scientifique européenne. C’est exactement la catastrophe que nous redoutions. Il est grand temps d’y renoncer.

Iter est le réacteur expérimental que sept pays ont décidé de construire à Cadarache (en Provence) afin de tester la possibilité de produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, la Corée du Sud, le Japon, la Chine et l’Inde. La revue Nature du 1er juillet 2010 nous apprenait que la contribution européenne devait passer de 2,7 à 7,2 milliards d’euros, dont 1,4 milliard à trouver en 2012-2013 sur le budget du Septième plan de la recherche européenne. L’Europe s’est en fait engagée pour 6,5 milliards d’euros fin juillet. Pour la France, la dépense représentera plus que l’ensemble des crédits (hors salaires) dont disposent tous les laboratoires de physique et de biologie pendant vingt ans ! De nombreuses recherches autrement plus importantes, y compris pour l’avenir énergétique de notre planète, sont ainsi menacées. Pourquoi plus importantes ?

Contrôler la fusion pour produire de l’électricité est un rêve ancien. Mais, contrairement à la fission qui permit rapidement de construire nos centrales nucléaires actuelles, la fusion pose des problèmes que, depuis plus de 50 ans, on ne sait pas résoudre. Résumons : la méthode consiste à chauffer un mélange d’hydrogène lourd (un plasma de deutérium et de tritium) jusqu’à 100 millions de degrés en l’accélérant dans une enceinte en forme d’anneau. A une telle température, ces noyaux fusionnent, en dégageant une énergie colossale. C’est l’énergie libérée par les bombes H, mais Iter n’est pas dangereux car les quantités d’hydrogène sont très petites.

Pour contrôler cette production d’énergie, trois difficultés majeures doivent être surmontées: maintenir le plasma à l’intérieur de l’enceinte (il est instable), produire le tritium en quantités industrielles et inventer des matériaux pour enfermer ce plasma sous ultravide dans une enceinte de quelques milliers de mètres cubes. C’est seulement à partir de 2019 qu’Iter doit commencer à étudier la première de ces difficultés. Or il nous semble que la plus redoutable en est la troisième: violemment irradiés par les neutrons très énergétiques (14 MeV) émis par la fusion du plasma, les matériaux de l’enceinte perdent leur tenue mécanique. On a beau nous dire qu’on pourra imaginer des matériaux qui résisteront à l’irradiation parce qu’ils seront à la fois étanches et poreux, nous sommes pour le moins sceptiques : étanches et poreux, n’est-ce pas contradictoire ? Personne, à ce jour, n’a réussi à prouver le contraire. Autant dire qu’on est loin de la mise au point d’un prototype de centrale électrique, puis d’une tête de série commerciale, enfin de l’avènement d’une nouvelle filière de production d’énergie. Ponctionner d’autres projets de recherche au prétexte qu’il y aurait là une source quasi infinie d’énergie n’est donc aucunement justifié. La physique des plasmas doit être financée au même titre que les autres grands domaines de recherche fondamentale, pas au-delà.

Or notre problème d’énergie est urgent. C’est immédiatement qu’il faut économiser l’énergie, et remplacer les combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon), responsables du réchauffement climatique, par de l’énergie propre. La seule source massive d’énergie ne dégageant pas de gaz carbonique est la fission à l’œuvre dans nos centrales nucléaires actuelles. On sait qu’elle deviendra durable lorsqu’on passera à la 4e génération de centrales (G-IV), laquelle transformera les déchets actuels en combustible et fournira ainsi de l’énergie propre pour au moins cinq mille ans. Superphénix en était un prototype. Après quelques problèmes techniques inévitables pour un prototype, et malgré de très nombreux problèmes administratifs puis politiques, Superphénix a remarquablement fonctionné pendant un an. Sa fermeture en 1998 résulta d’une exigence des Verts de Dominique Voynet, pour participer au gouvernement Jospin.

Au lieu d’investir dans Iter, la communauté internationale et surtout l’Europe feraient mieux de reconstruire une centrale de type G-IV afin d’améliorer ce que Superphénix nous a déjà appris. On pourrait aussi accélérer la recherche sur d’autres centrales G-IV, dites «à sels fondus». Elles utiliseront du thorium, un élément abondant et dont l’utilisation pose moins de problèmes de prolifération que l’uranium et le plutonium de la filière actuelle. Aujourd’hui, malheureusement, Euratom n’est clairement missionné que sur la fusion. A l’échelle mondiale, bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres précis, les crédits de recherche concernant G-IV sont environ dix fois moins importants que ceux alloués à Iter. Les seuls pays qui construisent des centrales de ce type sont les Russes, les Japonais et les Indiens. En cette période de crise économique où la recherche de solutions propres et durables au réchauffement climatique est urgente, il est indispensable d’orienter les fonds publics disponibles vers les vraies priorités. On nous dit qu’Iter étant engagé, cela coûterait très cher de l’arrêter. Cet argument n’est pas satisfaisant. La construction n’est pas commencée, seul le terrain est aménagé.

Si l’on continue, tous les secteurs de la recherche vont souffrir. Cette situation rappelle la construction de la Station spatiale internationale, l’ISS. Autre projet pharaonique, l’ISS a coûté 100 milliards de dollars et nos collègues astrophysiciens se souviennent encore des coupes budgétaires que sa construction a entraînées. Or, à quoi a servi l’ISS ? Pratiquement à rien. Pour observer la Terre ou l’Univers, il vaut mieux envoyer en orbite des robots qui sont plus stables et moins chers. En fait, les astronautes s’ennuient là-haut. Ils passent donc leur temps à étudier leur propre santé ! Iter risque d’être comparable : si elle est construite, cette grosse machine ne servira qu’à étudier la stabilité du plasma d’Iter. 15 milliards d’euros pour cela, n’est-ce pas un peu cher ? D’autant que, d’ici 2019, ce coût risque d’être réévalué…

Alors, plutôt que de masquer une mauvaise décision initiale par une escalade plus mauvaise encore, mieux vaudrait admettre enfin que le gigantisme du projet est disproportionné par rapport aux espérances, que sa gestion apparaît déficiente, que nos budgets ne nous permettent pas de le poursuivre, et transférer cet argent vers de la recherche utile.



Projet Iter : "La promesse d'une électricité illimitée, c'est du baratin"

La Provence le jeudi 12 août 2010

Jacques Treiner, physicien, professeur à l'université Pierre et Marie Curie (Paris)

Pourquoi parlez-vous avec Georges Charpak d'un projet hors de prix sans garanties industrielles sûres?

Un simple ordre d'idée : Iter correspond, pour la France, à l'ensemble des crédits, hors salaires, de tous les laboratoires de physique et de biologie pendant vingt ans. L'Europe envisage de ponctionner d'autres projets de recherches fondamentales. Il n'y a absolument aucune raison de le faire. La promesse d'une électricité abondante et illimitée, c'est du baratin. Il y a de nombreux problèmes à résoudre. Celui du plasma en est un mais le plus complexe est celui des matériaux de l'enceinte du réacteur. Des matériaux qui résistent à l'énergie colossale déployée par les neutrons lors de la fusion, c'est très compliqué et ce n'est pas sûr qu'on y arrive. La communication est de dire : c'est le soleil dans votre cuisine, sauf qu'on ne sait pas construire la casserole. La machine dans laquelle on veut faire la réaction, on ne sait pas la fabriquer.

Vous dites qu'Iter est un projet industriel à trop longue échéance. Pourquoi?

Du point de vue de l'épuisement des ressources, Iter n'est pas dans les temps. Personne ne prétend qu'on arriverait à faire à un réacteur produisant de l'électricité en continu avant la fin du siècle. Or, les problèmes climatiques se poseront dans les décennies à venir. La seule façon de produire massivement de l'électricité, mis à part les fossiles, c'est le nucléaire. Il faut donc travailler sur le nucléaire de 4e génération. Et là, les recherches ne sont pas suffisantes. C'est à portée de main et cela résoudrait le problème des ressources en uranium. Car au lieu d'utiliser le seul isotope 235, comme maintenant, on utilise l'ensemble du minerai. Le 235, c'est 0,7% du minerai et le 238, c'est 99,3%. On multiplie donc les ressources par 140 et on en a pour des milliers d'années.

Alors, faut-il arrêter Iter?

Arrêter Iter, cela ne veut pas dire arrêter la recherche en physique des plasmas. Il faut financer cette recherche mais la mettre en comparaison avec les autres projets de recherche fondamentale. Les budgets doivent être répartis. Le projet se développe cul par dessus tête car il a été mal emmanché. Il n'est pas venu de la communauté scientifique mais de considérations politiques. En 1985, Reagan et Gorbatchev voulaient sceller la détente avec un grand projet. Son développement a été mal évalué. En France, les scientifiques des comités d'évaluation n'ont pas eu la possibilité de discuter scientifiquement et d'apporter des correctifs.

Qu'attendez-vous du pavé dans la mare que vous jetez?

À la rentrée, l'Académie des technologies et l'Académie des sciences devraient s'exprimer. On dit la vérité ou on ne dit pas la vérité? En tant que physicien assurant l'interface entre la science et la société, je ne peux pas ne pas évoquer les problèmes qui se posent. Ce qui est fait n'est plus de l'information scientifique mais de la com'. Iter n'est pas un grand projet industriel, mais pour le moment, un outil de recherche fondamentale sur le plasma. Oui, des contrats sont passés, des gens se déplacent, des écoles se construisent mais pour l'instant, on a construit une grande dalle de béton, donc oui, on peut arrêter. Masquer une petite bêtise par une bêtise plus grosse encore, ce n'est pas nécessairement le bon choix.




La maquette d'Iter. Un projet de plusieurs milliards d'euros qui réunit le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du sud, l'Inde, les Etats-Unis et l'Union européenne.



Un prix Nobel veut l'arrêt du projet nucléaire Iter

La Provence le mardi 10 août 2010

Le prix Nobel de physique Georges Charpak et deux autres chercheurs, Jacques Treiner et Sébastien Balibar, prônent l'arrêt du projet de réacteur nucléaire expérimental Iter, qu'ils jugent hors de prix et inutilisable. Dans une tribune publiée mardi par Libération, les trois scientifiques estiment que, après la révision à la hausse du coût d'Iter, la dépense pour la France représenterait plus que l'ensemble des crédits dont disposent tous ses laboratoires de physique et de biologie pendant vingt ans.

Or, disent-ils, de nombreuses recherches sont "autrement plus importantes" et "c'est immédiatement qu'il faut économiser l'énergie" et "remplacer les combustibles fossiles", pétrole, gaz et charbon. "Le coût prévisionnel de construction d'Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d'euros, il est question d'en faire subir les conséquences aux budgets de financement de la recherche scientifique européenne. C'est exactement la catastrophe que nous redoutions", écrivent-ils.

Les sept partenaires du projet Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) se sont mis d'accord fin juillet sur le calendrier et le financement de ce réacteur expérimental de 500 mégawatts destiné à tester la faisabilité de la fusion nucléaire.

PROBLÈMES INSOLUBLES

La Chine, la Corée du Sud, l'Europe, l'Inde, le Japon, la Russie et les États-Unis veulent construire sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône) un prototype basé sur la technique dite du confinement magnétique d'un "plasma" de noyaux d'hydrogène portés à très haute température. Le coût du projet s'est envolé, passant de 8 à plus de 15 milliards d'euros, dont 45% à la charge de l'Europe, et notamment de la France (20%), qui a bataillé pour accueillir Iter sur son sol.

Mais pour les chercheurs, la fusion pose des problèmes que "depuis plus de 50 ans on se sait pas résoudre" et c'est seulement à partir de 2019 qu'Iter commencerait à étudier les premières difficultés. En conséquence, ils estiment qu'au lieu d'investir dans Iter, la communauté internationale et l'Europe feraient mieux de reconstruire une centrale d'un nouveau type (G-IV), afin d'améliorer ce que le surgénérateur Superphénix avait déjà appris. Selon eux, Superphénix a "remarquablement fonctionné pendant un an", sa fermeture en 1998 résultant d'une exigence des Verts pour participer au gouvernement de Lionel Jospin.

Ils proposent aussi d'accélérer la recherche sur les centrales dites à "sels fondus", qui utiliseront du thorium, "un élément abondant et dont l'utilisation pose moins de problèmes de prolifération que l'uranium et le plutonium".

En réponse à l'argument selon lequel l'arrêt d'Iter coûterait cher, ils rétorquent que la construction n'a pas commencé.



Projet Iter - Chantal Jouanno : "Attendons au moins de voir"

La Provence le mardi 10 août 2010

En marge de son déplacement dans la plaine de la Crau, hier après-midi, Chantal Jouanno a réagi avec prudence à la tribune du Prix Nobel de physique Georges Charpak dans Libération qui demande l'arrête du réacteur nucléaire Iter, "hors de prix et utilisable." "Nous sommes sur un projet tellement complexe et nouveau qu'il faut nécessairement s'attendre à ce que les coûts évoluent avec le temps, explique la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Personne n'est défenseur forcené du nucléaire, mais ce serait dommage de s'arrêter là, alors que d'importants moyens ont été engagés et que nous n'avons pas commencé les premières expérimentations. Attendons au moins de voir. Iter pourrait résoudre les problèmes liés aux ressources énergétiques. La balance penche donc encore du côté avantages." Moins qu'avant donc. "Oui, mais toujours", sourit-elle.
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