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Combien de réacteurs nucléaires en 2030 ?
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pascal



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MessagePublié le: Mar 09 Déc 2008, 9:39    Sujet du message: Répondre en citant

Libération.fr - Désintox - 8 décembre 2008

Quand Lauvergeon entre en collision avec un militant anti-nucléaire

DESINTOX - Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public

http://www.liberation.fr/politiques/0101303203-quand-lauvergeon-entre-en-collision-avec-un-militant-anti-nucleaire


Un internaute a attiré l'attention de la rubrique Desintox sur le débat vigoureux qui a opposé le mois dernier sur les ondes de France Inter la patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, au porte parole de «Sortir du nucléaire», Stéphane Lhomme. Un débat choc bourré d'amabilités («vous alignez des contre-vérités», balance Lhomme. «Vos chiffres sont faux», répond Lauvergeon), d'où l'auditeur lambda ressort en ayant l'impression que quelqu'un lui ment... sans savoir qui.

Le premier débat entre les deux interlocuteurs porte sur la part du recyclable dans les déchets de l'industrie nucléaire. Lhomme s'en prend aux affirmations de Lauvergeon : «Elle vient de dire que 96% de ses déchets étaient recyclables, sauf qu'il y en a 0 % qui sont réutilisés. Ce qui fait qu'Areva cherche continuellement de nouvelles réserves d'uranium.» Réponse de Lauvergeon : «Le Mox (combustible à base de plutonium recyclé et d'uranium appauvri, ndlr) est recyclé en continu dans nos centrales.» Et d'appeler Lhomme à venir voir comment fonctionne une centrale avant de parler...

Les faits :

Que 96% du combustible nucléaire soit potentiellement recyclable, c'est vrai. Quand une tonne de combustible irradié entre à La Hague – qui reçoit le combustible irradié des centrales françaises, japonaises ou italiennes – il en ressort 950 kg d'uranium de retraitement, 10 kg de plutonium et «seulement» 40 kg de déchets ultimes. Ces derniers 40 kg, qui concentrent 99% de la radioactivité, sont vitrifiés et destinés, selon la loi de 2006, à être enfouis dans le sous-sol français. Ils représentent donc les 4% de déchets non recyclables du nucléaire, auxquels Lauvergeon oppose les 96% restant. Ces chiffres ne sont pas contestables.

Mais recyclable ne veut pas dire recyclé. Et le combustible effectivement recyclé est loin d'atteindre la totalité de ces 96%. Pour autant, Lhomme caricature à outrance en affirmant que 0% des déchets est réellement recyclé. La vérité est entre les deux.

Revenons à nos matières potentiellement réutilisables.

Les 10 kg de plutonium sortis de la Hague sont destinés à fabriquer un nouveau combustible. Associé à de l'uranium appauvri, ce plutonium devient du Mox, qui alimente effectivement des centrales nucléaires. Vingt-deux des 58 réacteurs de la France brûlent du Mox.

Qu'advient-il des 950 kg d'uranium de retraitement, propriété d'EDF ? Il est réutilisable, à la condition d'être réenrichi (processus qui, pour l'heure, se fait en Russie). Mais la plus grande partie de l'uranium ne prend pas le chemin de la Russie. La grande majorité de l'uranium sorti de la Hague (en 2007, 85 % d'après les propres chiffres d'EDF) est envoyé à Pierrelatte où il est stocké. Il s'agit pour l'électricien d'un «bas de laine» énergétique qu'il se réserve pour des jours meilleurs. Potentiellement recyclable, donc. Mais pas (encore?) recyclé.

Explication : aujourd'hui, l'uranium naturel est si peu cher qu'il n'est pas du tout rentable d'utiliser de l'uranium de retraitement. D'après certaines études, ça le deviendra à partir de 350 dollars les 500 grammes d'uranium naturel. Quant à la petite part d'uranium de retraitement ayant été enrichi, il sert, de retour de Russie, à alimenter seulement deux réacteurs d'EDF, Cruas 3 et 4. En clair, 3,4% du parc nucléaire français utilise de l'uranium de retraitement.

Si l'on additionne les centrales «moxées» et les centrales avec uranium de retraitement, on conclut que 41% du parc nucléaire français utilise, d'une manière ou d'une autre, un combustible «recyclé». Et si l'on décidait de prendre en 2007 une photographie du processus, on pourrait conclure que quelque 16% du combustible irradié a été effectivement recyclé et réinjecté dans le circuit de production de l'électricité nucléaire (15% de l'uranium de retraitement, sans oublier 1% de plutonium).

Deuxième débat, aussi passionné et aussi peu clair pour l'auditeur : la part de l'énergie nucléaire dans la consommation d'énergie planétaire. Stéphane Lhomme, pour mettre l'accent sur la caractère «facultatif» du nucléaire, affirme : «Sur la planète, les énergies renouvelables couvrent cinq à six fois plus que le nucléaire en consommation d'énergie. Le nucléaire, c'est 2% de la consommation mondiale, les énergies renouvelables, c'est 12%. C'est peu, mais c'est six fois plus.» «Vos chiffres sont faux», tranche Lauvergeon.

Les faits :
Voilà une sujet sur lequel les deux parties ne sont jamais d'accord. Et pour cause, elles refusent de parler de la même chose. Stéphane Lhomme parle de la part du nucléaire par rapport à l'ensemble de toute les énergies finales (incluant le feu de bois, le pétrole, etc.). Une comparaison qu'Areva juge dénué de toute pertinence, préférant se focaliser sur la part du nucléaire dans la consommation globale... d'électricité.

D'après les chiffres d'Enerdata, base de données de l'énergie mondiale, 15% de la production mondiale d'électricité provient du nucléaire. Les renouvelables contribuent à 2% de la production d'électricité dans le monde, et l'hydraulique – qui est comptabilisé comme une énergie renouvelable en France – à 17%.

Toujours selon Enerdata, seulement 16% d'énergie finale est consommée sous forme d'électricité. Or, comme le nucléaire contribue à hauteur de 15% à la production d'électricité mondiale, le nucléaire contribue pour 2,4% à la consommation finale d'énergie (0,16 multiplié par 0,15).

On retrouve là les 2% évoqués par Lhomme, qui a donc factuellement raison. Une autre question est le sens que chacun veut bien donner aux chiffres.
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James Lovelock (les Echos mai 2007)
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pascal



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MessagePublié le: Sam 31 Oct 2009, 22:45    Sujet du message: Répondre en citant

La Chine va construire son premier réacteur Rapide de puissance


Du Wall Street Journal http://online. wsj.com/article/ SB12568382353191 6471.html


SHANGHAI - La Chine va commencer à construire en 2012-13 son premier réacteur nucléaire de grande puissance de quatrième génération" fondé sur une technologie chinoise, selon un ingénieur en chef impliqué dans le développement du système.

Le Réacteur Expérimental à Neutrons Rapides aura une puissance de 800 Mégawatts ; il devrait être mis sur le réseau en 2020, selon Xu Mi, ingénieur en chef au Département des Réacteurs Rapides de l’Institut de l’Energie Atomique.

Le projet montre comment la Chine essaie d’être leader dans le développement des technologies nucléaires alors qu’elle prévoit une croissance massive de son parc de réacteurs nucléaires civils. La technologie de quatrième génération représente une amélioration par rapport aux modèles actuellement mis en œuvre, en termes de coût, d'efficacité énergétique et de sûreté.



Un problème auquel la Chine devra faire face, même si elle développe et construit plus de réacteurs avancés, est l’insuffisance d'uranium en Chine pour les alimenter. Cela signifie que la Chine deviendra de plus en plus dépendante des importations pour alimenter son économie, ce qui signifie qu'elle devra accroître ses achats d'actifs étrangers - un scénario déjà en œuvre avec ses autres sources d'énergie: pétrole, gaz et charbon.



La Chine, dont moins de 2% de puissance installée provient de ses 11 réacteurs nucléaires, prévoit de plusieurs dizaines de réacteurs supplémentaires d'ici à 2020, ce qui porterait la part du secteur à 5% de sa capacité de production, soit environ 70.000 mégawatts.

En Mai, le Chef de l’Administration de l'énergie de Chine, Zhang Guobao, a déclaré que la Chine, dans le cadre des plans à long terme, devrait avoir plus de 100 réacteurs dans 20 ans, correspondant au niveau actuel des Etats-Unis


Le réacteur de quatrième génération rapide, qui sera situé dans la ville de Sanming dans la province du Fujian, sera détenue à 51% par China National Nuclear Corp (CNNC), le premier développeur Chinois de capacité nucléaire, selon le critère de puissance installée. M. Xu a indiqué que l'Institut chinois de l'énergie atomique est une unité de recherche gérée par la CNNC.

Une autre société chinoise, la Compagnie Productrice d’électricité China Huaneng Group, fait également un essai de son propre réacteur de quatrième génération, mais il est conçu sur une échelle beaucoup plus petite, d'environ 100 mégawatts.

La Chine est déjà au premier plan. En Mars elle a commencé à construire le premier réacteur de 3ème génération AP1000 de l’américain Westinghouse Electric Co, une unité de Toshiba Corp Le site est situé à Sanmen dans la province du Zhejiang ; la puissance de conception est 1.250 mégawatts.

En 2007, la Chine a accepté d'acheter à Westinghouse quatre réacteurs à eau pressurisée de troisième génération : - deux à Sanmen et deux à Haiyang, ville de la province du Shandong. L’accord inclut le transfert de la technologie AP1000. La Chine a également accès à la technologie française nucléaire avancée. La Société française Areva SA en novembre 2007 a signé un contrat de 8 milliards d’€ (11,8 milliards de dollars) pour la construction et la fourniture de combustible pour deux réacteurs nucléaires de troisième génération en Chine.

La Chine deviendra un importateur significatif d’uranium, pour alimenter l'ensemble des réacteurs qu’elle a l’intention de construire, selon M. Xu.

La Chine ne publie pas de données sur sa production d'uranium, mais la CNNC a déclaré en août qu’elle vise à augmenter sa production d'uranium domestique à 2.000 tonnes par an d'ici 2020. Cinq mines d'uranium sont en exploitation aujourd'hui en Chine, produisant environ 840 tonnes par an, selon la World Nuclear Association.

En Novembre 2008, le ministère chinois du Commerce a qualifié Guangdong Nuclear Power Holding Co. comme la deuxième société autorisée à importer de l'uranium à usage civil. Avec un œil sur les besoins futurs d'uranium, Guangdong Nuclear a soumissionné pour le contrôle de la Société australienne d’exploration Energy Metals Ltd.



CNNC l'année prochaine transférera un lot de 700 tonnes de combustible provenant de sa mine de Jordanie, marquant une première à partir de projets à l'étranger qu’elle a dans six pays.

-Jing Yang



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MessagePublié le: Dim 01 Nov 2009, 0:10    Sujet du message: Répondre en citant

pascal a écrit:
La Chine va commencer à construire en 2012-13 son premier réacteur nucléaire de grande puissance de quatrième génération" fondé sur une technologie chinoise

N'y a t-il pas une erreur (à l'image d'un Sarkozy lors du débat d'entre 2 tours avec Royal, qui avait confondu 3ème et 4ème génération) ?
La "quatrième génération" n'est pas censée apparaître avant 2030 voire 2050, avec une coordination internationale. Et quand on voit les déboires de superphénix, je doute que les chinois disposent d'une technologie suffisante.

pascal a écrit:
La Chine, dont moins de 2% de puissance installée provient de ses 11 réacteurs nucléaires, prévoit de plusieurs dizaines de réacteurs supplémentaires d'ici à 2020, ce qui porterait la part du secteur à 5% de sa capacité de production, soit environ 70.000 mégawatts.

En Mai, le Chef de l’Administration de l'énergie de Chine, Zhang Guobao, a déclaré que la Chine, dans le cadre des plans à long terme, devrait avoir plus de 100 réacteurs dans 20 ans, correspondant au niveau actuel des Etats-Unis (...)

Aïeaïeaïe !
100 réacteurs pour 5%... le risque en vaut-il la chandelle ?

pascal a écrit:
La Chine deviendra un importateur significatif d’uranium

Au rythme de consommation de l'uranium au niveau mondial, on comprend que la Chine cherche à s'imposer en Afrique, et à l'approche du pic de production, on peut craindre le pire rapidement...
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MessagePublié le: Jeu 05 Nov 2009, 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

L' Union Européenne donne son accord pour le projet de construction d' une centrale nucléaire en Slovaquie.


Citation:
EU approves plans to build Slovak nuclear power plant

www.chinaview.cn 2009-11-04

BRUSSELS, Nov. 4 (Xinhua) -- The European Commission on Wednesday approved plans by Czech power group CEZ Bohunice and the Slovakian energy company JAVYS to build and operate a nuclear power plant in Slovakia..

After a thorough analysis of the threat on the market a joint venture could pose, the Commission concluded that the transaction would not significantly impede effective competition in the European Economic Area or any substantial part of it.

CEZB belongs to the CEZ Group, which is active in the generation, distribution, sale and trading of electricity throughout the EEA, Southeastern Europe and Turkey. JAVYS is active in the treatment and disposal of radioactive waste and spent nuclear fuel and decommissioning of nuclear facilities in the Slovak Republic.
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MessagePublié le: Mar 10 Nov 2009, 22:41    Sujet du message: Répondre en citant

La Grande-Bretagne dévoile ses 10 prochains sites nucléaires

Le 10 novembre 2009 par Ana Lutzky Usine Nouvelle

Le gouvernement britannique accélère dans l’urgence sa transition énergétique. Il a retenu 10 sites pour de futures centrales nucléaires, sur les 11 proposés par les industriels.

Ed Miliband, le secrétaire à l'Energie birtannique, a détaillé hier la stratégie du gouvernement britannique pour relancer massivement la production d'énergie nucléaire au Royaume-Uni. C’est que l’urgence est là : « Nous savions depuis ces 10 dernières années que la majeure partie de notre parc nucléaire arriverait en fin de vie », a-t-il déclaré sur la BBC. Beaucoup d'experts craignent ainsi des coupures de courant massives au cours des prochaines années. « Nous voici face à un trou noir, nous avons besoin d’un système de planification différente », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’une légitimité démocratique du processus vers une renaissance du nucléaire en Grande-Bretagne. Un soutien populaire tout aussi essentiel que la mise en place de modes de prises de décision rapides pour la création de grosses infrastructures énergétiques.

Le gouvernement souhaite en effet que 30 % de l'électricité produite au Royaume-Uni soit issue du nucléaire d'ici à la fin des années 2020, contre 20 % aujourd'hui. Il a validé 10 sites sur une liste de 11 sites proposés par les industriels pour construire des centrales nucléaires. Deux des sites sur lesquels EDF Energy souhaite construire ses quatre premiers réacteurs de nouvelle génération outre-Manche en font partie. Mais le troisième identifié par la filiale du groupe français, celui de Dungeness dans le Kent, n’a pas été retenu. Une centrale déjà existante à Hinkley Point, Somerset, et deux nouveaux sites près de la centrale de Sellafield feraient également partie de la liste.

http://www.usinenouvelle.com/article/la-grande-bretagne-devoile-ses-10-prochains-sites-nucleaires.N121052
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MessagePublié le: Mer 11 Nov 2009, 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Eitb.com - 10/11/2009

Eolien : l'Espagne bat des records et stocke l'énergie

Les rafales de vent qui ont frappé la péninsule ibérique dimanche ont permis au réseau éolien espagnol de battre ses records de production d'électricité, avec l'équivalent de 11 centrales nucléaires.

L'énergie électrique d'origine éolienne a atteint un record de production ce week-end en Espagne, dépassant pour la première fois la moitié de l'électricité nécessaire au pays dans la nuit de samedi à dimanche. L'équivalent de 11 centrales nucléaires a donc été atteint, une très bonne nouvelle pour un réseau national qui a fait le pari des énergies renouvelables depuis 1997.

Contredisant les analyses pessimistes estimant les limites de l'éolien à 14% de la production nécessaire, cette démonstration renforce la position de ceux qui, en Espagne, estiment pourvoir passer de 17.000 mégawatts actuellement générés, à 40.000 mégawatts en 2040.

Luis Atienza, Président de REE, le gestionnaire du réseau de transport électrique espagnol, a exprimé son "orgueil" d'avoir atteinte un niveau de production éolienne "atteint par nul autre pays". Et d'expliquer avoir résolu la "quadrature du cercle" concernant cette électricité impossible à stocker.

Dans les périodes de fortes productions d'énergie éolienne, sa différence avec la demande en consommation est redirigée vers des pompes hydrauliques dans des bassins de retenue en altitude. Il suffit ensuite de les vider dans des barrages électriques, dès que nécessaire, pour faire fructifier ce capital électrique.

Actuellement, l'Espagne bénéficie dans son ratio énergétique de 13% d'éolien, entre 9 et 10% d'hydraulique et 2,5% de solaire.
Le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero s'est par ailleurs engagé à tourner le dos à l'énergie nucléaire, une promesse que lui rappellent régulièrement les associations de vigilance environnementale du pays.
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MessagePublié le: Mer 11 Nov 2009, 12:47    Sujet du message: Répondre en citant

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
Communiqué du 2 novembre 2009 - Contact : 06.64.100.333

La "renaissance du nucléaire" est décapitée

- Incroyable : la "sûreté" des deux principaux réacteurs actuels,
l'EPR français et l'AP 1000 américain, est gravement mise en cause

- "Sortir du nucléaire" demande l'annulation générale du programme EPR


Depuis plusieurs années, les dirigeants politiques et industriels annoncent un supposé "grand retour du nucléaire". Cette thèse est contredite par les faits, tant sur le plan économique que technique.

Sur le plan économique : plusieurs projets de construction de nouveaux réacteurs ont été annulés ces derniers mois (*), tout simplement parce que produire de l'électricité avec des réacteurs nucléaires nécessite de trop lourds investissements et parce que le retour sur investissement est peu probable.

Sur le plan technique : les deux principaux réacteurs actuellement sur le marché, l'EPR français et l'AP 1000 américain, rencontrent de très graves difficultés, tant sur le plan de la sûreté que sur les chantiers déjà engagés.


1) L'EPR :

- Défaillance du contrôle commande

Le 2 novembre 2009, les Autorités de sûreté britannique (HSE), finlandaise (STUK) et française (ASN) ont publié une déclaration commune sur la conception du système de contrôle-commande du réacteur EPR. Il faut néanmoins rappeler que c'est la HSE qui, dès juin 2009, avait mis à jour cette grave défaillance qui avait échappé à l'ASN et à la STUK. Il est d'ailleurs légitime de se poser des questions sur la compétence et/ou l'indépendance des ces "autorités".

- Vulnérabilité en cas de crash d'avion de ligne
Dès novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" a révélé un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (**)

- Déconvenues sur les chantiers en cours
Le chantier EPR de Finlande, lancé par Areva en 2005, est un véritable désastre industriel et financier : il compte à ce jour, 44 mois de retard et 3 milliards d'euros de surcoût. Le chantier EPR de Flamanville (Manche), lancé par EDF en 2007, compte déjà un an de retard et 1 milliard d'euros de surcoût… en attendant la suite.


2) L'AP 1000

- Défaillance de la sûreté

Le 15 octobre, l'autorité de sûreté nucléaire des USA, la NRC, a jeté un incroyable pavé dans la mare (***) en recalant la "sûreté" du réacteur AP 1000, lequel ne semble pas apte à résister à des évènements naturels (séismes, inondations, etc) ou à un crash d'avion de ligne. Il s'agit d'un très grave contretemps, et peut-être d'un coup mortel pour le programme AP 1000 et donc pour les quelques projets nucléaires encore en cours aux USA.

- Déconvenue sur le chantier en cours
En août 2009, l'agence Platts révélait que de graves problèmes se posaient dans la fabrication des pièces prévues pour les réacteurs AP 1000 prévus à Sanmen (Chine).


Conclusions

- Les problématiques industrielle et économique se rejoignent :


Alors que les électriciens hésitent ou renoncent à commander des réacteurs nucléaires du fait de leurs coûts, les graves problèmes rencontrés sur les chantiers EPR et AP 1000 font exploser les coûts réels. De fait, le nombre de réacteurs qui vont être réellement commandés risquent bien de se compter sur les doigts des deux mains, voire d'une seule…


- Le prochain Tchernobyl sera-t-il chinois ?

On peut s'inquiéter en constatant que les responsables du nucléaire chinois ont validé la construction de l'AP 1000, qui est pourtant recalé par les USA, et celle de l'EPR, qui est pourtant recalé par la Finlande, la Grande-Bretagne et la France !


- Il faut stopper de toute urgence le programme EPR

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l'annulation du projet de réacteur EPR prévu à Penly (Seine-Maritime) mais aussi l'arrêt définitif du chantier EPR en cours à Flamanville (Manche). Ce ne serait d'ailleurs pas un précédent : plusieurs réacteurs en construction ou même déjà achevés ont été abandonnés dans différents pays.


(*) Voir ici : http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=599
(**) Document confidentiel défense : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/confidentiel-defense.html
(***) http://www.cbsnews.com/stories/2009/10/15/ap/government/main5387439.shtml
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MessagePublié le: Mer 11 Nov 2009, 12:51    Sujet du message: Répondre en citant

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
Communiqué du mardi 3 novembre 2009 - Contact : 06.64.100.333


Défauts des systèmes de contrôle du réacteur EPR

"Sortir du nucléaire" met en accusation l'Autorité de sûreté nucléaire française


C'est l'autorité de sûreté britannique qui a détecté en juin 2009 la grave faille du contrôle-commande de l'EPR... alors que l'ASN française n'avait rien signalé et avait déjà autorisé la construction de l'EPR

Ce lundi 2 novembre, les autorités de sûreté nucléaire britannique, finlandaise et française ont publié un communiqué commun mettant en lumière les failles du système de contrôle du réacteur nucléaire EPR. Mais cette démarche unanime masque la réalité : c'est l'autorité de sûreté britannique seule qui a détecté le problème en juin 2009... alors que l'autorité se sûreté française (ASN) avait depuis longtemps autorisé la construction de l'EPR : l'ASN n'a donc rien vu... ou rien dit.

Reprenons la chronologie des faits :

- Le 1er juillet 2009, le quotidien britannique The Times révèle (1) que l'Autorité de sûreté britannique (la NII) met sérieusement en cause la sûreté du système de contrôle-commande de l'EPR et vient d'écrire à ce sujet à EDF et Areva.

- Le 7 juillet 2009, après avoir découvert l'information venue de Grande-Bretagne, l'ASN annonce (2) qu'elle est "en train d'élaborer [sa] position sur le contrôle commande" du réacteur nucléaire EPR. Il est grand temps : depuis des années, elle a autorisé la construction de l'EPR en Finlande puis en France (3)

- Le 2 novembre 2009, les autorités de sûreté française et finlandaise se joignent à la NII pour remettre en cause le contrôle-commande del'EPR.


Il a donc fallu que ce soit l'Autorité de sûreté britannique - saisie par EDF et Areva qui espèraient alors construire des réacteurs outre-Manche - qui détecte de graves défauts... que n'avait pas signalé l'ASN française.

L'ASN se défend de façon parfaitement ridicule : pour évaluer la sûreté du contrôle-commande, elle attendrait que ce dernier soit en cours d'installation dans le réacteur EPR actuellement en construction à Flamanville (Manche). Mais pourquoi attendre ? L'autorité de sûreté britannique, elle, a immédiatement détecté ces graves défauts alors que l'EPR n'existe que de façon virtuelle en Grande-Bretagne... et pourrait bien ne jamais y être construit.

On est logiquement amené à envisager deux hypothèses :

- soit l'ASN a été gravement incompétente en ne détectant pas les défauts de l'EPR, et elle tente maladroitement de se cacher son erreur

- soit l'ASN a délibérément décidé de passer sous silence les défauts de l'EPR afin ne pas compromettre les intérêts de l'industrie nucléaire française, prenant le risque d'une ou plusieurs catastrophes nucléaires.

Dans les deux cas, cette affaire met profondément en cause la compétence et la fiabilité de l'ASN : si elle commet des fautes aussi graves concernant l'EPR, comment ne pas penser qu'elle en a commis aussi sur d'autres dossiers ? C'est d'ailleurs cette même ASN qui affirme actuellement (4) que les réacteurs français peuvent fonctionner au-delà de 30 ans.

Il semble donc nécessaire, avant que l'irréparable ne se produise, qu'une commission d'enquête indépendante fasse toute la vérité sur cette affaire et surtout sur la fiabilité de l'ASN. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle d'ailleurs que la seule façon d'assurer la sûreté nucléaire est... de fermer au plus vite les centrales.

La solution passe par des investissements majeurs - à l'image de ceux dont a hélas bénéficié le nucléaire depuis 50 ans - dans les plans d'économies d'énergie et de développement des énergies renouvelables.


(1) http://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/natural_resources/article6613960.ece
(2) http://www.romandie.com/infos/news2/090707144556.dt6dmll8.asp
(3) http://www.asn.fr/index.php/content/download/21605/119079/file/2007-AV-0016.pdf
(4) http://bit.ly/Ln2Vh
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MessagePublié le: Mer 11 Nov 2009, 13:44    Sujet du message: Répondre en citant

Kristo a écrit:
Eitb.com - 10/11/2009

Eolien : l'Espagne bat des records et stocke l'énergie

Les rafales de vent qui ont frappé la péninsule ibérique dimanche ont permis au réseau éolien espagnol de battre ses records de production d'électricité, avec l'équivalent de 11 centrales nucléaires.

L'énergie électrique d'origine éolienne a atteint un record de production ce week-end en Espagne, dépassant pour la première fois la moitié de l'électricité nécessaire au pays dans la nuit de samedi à dimanche. L'équivalent de 11 centrales nucléaires a donc été atteint, une très bonne nouvelle pour un réseau national qui a fait le pari des énergies renouvelables depuis 1997.

Contredisant les analyses pessimistes estimant les limites de l'éolien à 14% de la production nécessaire, cette démonstration renforce la position de ceux qui, en Espagne, estiment pourvoir passer de 17.000 mégawatts actuellement générés, à 40.000 mégawatts en 2040.

Luis Atienza, Président de REE, le gestionnaire du réseau de transport électrique espagnol, a exprimé son "orgueil" d'avoir atteinte un niveau de production éolienne "atteint par nul autre pays". Et d'expliquer avoir résolu la "quadrature du cercle" concernant cette électricité impossible à stocker.

Dans les périodes de fortes productions d'énergie éolienne, sa différence avec la demande en consommation est redirigée vers des pompes hydrauliques dans des bassins de retenue en altitude. Il suffit ensuite de les vider dans des barrages électriques, dès que nécessaire, pour faire fructifier ce capital électrique.

Actuellement, l'Espagne bénéficie dans son ratio énergétique de 13% d'éolien, entre 9 et 10% d'hydraulique et 2,5% de solaire.
Le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero s'est par ailleurs engagé à tourner le dos à l'énergie nucléaire, une promesse que lui rappellent régulièrement les associations de vigilance environnementale du pays.



Oui et quand il n' y a plus de rafales de vent, l'éolien produit l'équivalent de 0 centrale nucléaire.

"Heureusement" il y a le fossile qui prend le relais...

Autre problème, celui là dejà présent en Espagne et qui devrait s'agraver dans les années-décénies à venir est la diminution de la pluviométrie, qui entrainera une baisse de rentabilité des barrages hydrauliques voir sans doute la disparition de certains ouvrages.
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MessagePublié le: Jeu 12 Nov 2009, 1:10    Sujet du message: Répondre en citant

pascal a écrit:
Oui et quand il n' y a plus de rafales de vent, l'éolien produit l'équivalent de 0 centrale nucléaire.

Il me semble qu'on en a déjà parlé : il faut répartir les éoliennes et non les concentrer toutes en un point du territoire. Ainsi il y a, en moyenne, toujours des éoliennes en fonctionnement.

pascal a écrit:
"Heureusement" il y a le fossile qui prend le relais...

Il me semble qu'on en a déjà parlé aussi : il faut diversifier les sources d'énergie renouvelables. Le solaire est un bon complémentaire de l'éolien.

pascal a écrit:
Autre problème, celui là dejà présent en Espagne et qui devrait s'agraver dans les années-décénies à venir est la diminution de la pluviométrie, qui entrainera une baisse de rentabilité des barrages hydrauliques voir sans doute la disparition de certains ouvrages.

D'où l'importance de diversifier les sources d'énergie.
De toute façon à terme il ne restera plus que les énergies renouvelables. Elles sont incontournables. Mais si on ne s'y met pas maintenant, c'est le climat qui sera totalement déréglé. De nombreux spécialistes pensent qu'il est déjà trop tard.
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MessagePublié le: Mer 18 Nov 2009, 1:22    Sujet du message: Répondre en citant

Un article transmis par le Réseau Sortir du nucléaire :

Electricité : "Berne renouvelable" aboutit

RJB.ch - 16.11.2009 - L'initiative lancée par les Verts du canton de Berne en faveur des énergies renouvelables a abouti. Le texte, qui a recueilli plus de 17'000 signatures demande aux collectivités publiques de s'engager en faveur d'une réduction de la consommation énergétique.

«Berne renouvelable» exige entre autres que le besoin global en courant électrique soit couvert à partir de 2025 par 75% d’énergie renouvelables… et que ce taux se monte à 100% à l’horizon 2035. L’initiative des Verts réclame également une réduction de la consommation grâce à «une utilisation parcimonieuse, efficiente et rationnelle»de l’énergie.

Si l’initiative des Verts bernois passe la rampe, deux ans après, tout nouveau bâtiment construit devra consommer à 100% une énergie d’origine renouvelable. Les Verts font ainsi un pari sur l’avenir avec cette initiative qui signifierait selon eux l’abandon dans le canton de l’énergie nucléaire.
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MessagePublié le: Ven 20 Nov 2009, 19:52    Sujet du message: Répondre en citant

Romandie News (http://www.romandie .com/infos/ news2/0911181130 30.3t9t6l55. asp)

EdF et le polonais PGE signent un accord sur le nucléaire en Pologne

VARSOVIE - Electricité de France (EDF) et le groupe énergétique polonais PGE ont signé un protocole d'accord sur la coopération concernant l'énergie nucléaire, dans la perspective du lancement par la Pologne de son programme nucléaire civil, a annoncé mercredi le groupe PGE.

"Le 17 novembre, PGE a signé avec EdF un protocole d'accord sur le lancement d'une coopération en matière d'énergie nucléaire", selon un communiqué.

Le protocole prévoit des études de faisabilité du déploiement en Pologne de réacteurs dans la technologie EPR, développée par le groupe français Areva, et de la construction d'un premier bloc EPR d'ici 2020.

PGE et EdF se sont aussi mis d'accord pour "engager un dialogue sur un partenariat industriel possible dans la construction de centrales nucléaires EPR en Pologne", selon le texte.

PGE a souligné cependant que le document signé avec l'EdF n'accordait aucune exclusivité au groupe français.

"PGE prévoit de signer prochainement des protocoles semblables avec d'autres partenaires", indique le communiqué.

Le groupe polonais envisage de construire deux centrales nucléaires d'une capacité initialement fixée à 3.000 MW chacune. Le lancement du premier bloc nucléaire est prévu pour la fin de 2020.

PGE, dont la majorité du capital appartient au Trésor polonais, est entré le 6 novembre à la Bourse de Varsovie, levant environ 1,4 milliard d'euros. Propriétaire d'une quarantaine de centrales électriques et de deux mines de lignite en Pologne, PGE est la première capitalisation de la Bourse de Varsovie, valant quelque 10,59 milliards d'euros.

La signature de ce protocole d'accord intervient deux semaines après l'annonce à Paris par le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre polonais Donald Tusk d'engager une coopération en matière d'énergie nucléaire.

EDF

AREVA

(©AFP / 18 novembre 2009)
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MessagePublié le: Ven 20 Nov 2009, 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

La Turquie annule un projet d'une première centrale nucléaire

AFP / 20 novembre 2009 ANKARA - La Turquie a annoncé vendredi avoir annulé un projet en vue de la construction de la première centrale nucléaire du pays, un programme compromis notamment par des décisions de justice.

La compagnie publique de distribution d'électricité, Tetas, chargée du dossier, a indiqué dans un communiqué que le projet avait purement et simplement été annulé par la direction de l'entreprise, sans préciser les raisons de cette décision.

Le cahier de charges d'un appel d'offre lancé en 2008 pour ce premier réacteur de Turquie stipule que Tetas est "libre" d'annuler le projet.

Un consortium conduit par la société d'Etat russe Atomstroyexport était le seul candidat pour la construction d'une centrale de 4.800 mégawatts à Akkuyu, dans la province de Mersin, sur la côte Méditerranéenne.

C'est la cinquième tentative de la Turquie de se doter de l'énergie nucléaire. Les précédentes tentatives avaient été avortées pour des raisons diverses, notamment financières et environnementales.
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MessagePublié le: Sam 21 Nov 2009, 8:49    Sujet du message: Répondre en citant

La sécurité énergétique grâce au nucléaire

LE COURRIER DU VIETNAM (http://lecourrier.vnagency.com.vn/defau ... wsid=55991)

"Pour la construction de la première centrale nucléaire du Vietnam, le Japon est un candidat potentiel", estime Ta Van Huong, directeur du Département de l'énergie du ministère de l'Industrie et du Commerce, en marge d'un colloque sur la coopération énergétique Vietnam-Japon dans le nucléaire civil, le 16 septembre à Hanoi.

D'après lui, le Vietnam optera pour le réacteur à eau légère, technologie employée actuellement dans 70% des centrales nucléaires dans le monde et pour laquelle le Japon est considéré comme le leader mondial. De plus, toujours selon M. Huong, le pays du Soleil-Levant est "un partenaire de longue date" du Vietnam dans la coopération technologique. C'est pourquoi, pour ce premier projet de centrale nucléaire, "nous espérons une assistance non seulement technologique mais aussi financière du Japon", souhaite-t-il.

En mai 2008, les ministères vietnamien de l'Industrie et du Commerce (MOIT) et japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI), organisateurs dudit colloque, avaient signé un mémorandum de coopération pour le développement du nucléaire au Vietnam.

Le projet de construction des 2 premières centrales nucléaires dans la province de Ninh Thuân (Centre), dont le maître d'œuvre est le groupe Électricité du Vietnam (EVN), a été approuvé par le gouvernement. L'usine Ninh Thuân 1 devrait occuper 540 ha dans la commune de Phuoc Dinh (district de Ninh Phuoc), et Ninh Thuân 2 environ 556 ha dans celle de Vinh Hai (district de Ninh Hai). Chacune, d'un montant d'investissement prévisionnel de 3,8 millions de dollars/MW, devrait être dotée d'une puissance de 2.000 MW (pour la première phase). La mise en service du premier réacteur est prévue en 2020.

Le développement du nucléaire civil est une tendance partout dans le monde. Au dire d'experts mondiaux de premier rang, sans le nucléaire, l'humanité ne pourra pas résoudre son problème énergétique.

Au Vietnam, selon les calculs de l'Institut de l'énergie, si le pays ne se base que sur les énergies intrinsèques (charbon, hydroélectricité...), il lui manquera de 49 à 112 milliards de kilowattheures en 2020. Il est donc nécessaire de construire des centrales nucléaires. "Le Vietnam sera dans l'avenir un pays importateur d'énergie. Afin d'assurer sa sécurité énergétique, l'un des projets les plus réalistes, tout en assurant une efficacité économique, est de développer l'énergie nucléaire", considère Ta Van Huong.

Le gouvernement vietnamien a fixé une orientation de développement de l'énergie nucléaire à l'horizon 2030 qui devrait s'inscrire dans le schéma directeur de l'électricité nationale d'ici à 2025. Le pays projette de construire 11 réacteurs nucléaires, d'une puissance cumulée de 1.000 MW, équivalente à la puissance de ses centrales thermo et hydroélectriques actuelles.

Hông Nga/CVN
(18/09/2009)




Accord pour la construction en Argentine d'une centrale nucléaire canadienne

Romandie News (http://www.romandie.com/infos/news2/090 ... qz1vg9.asp)

OTTAWA - Le Canada et l'Argentine lanceront des études de faisabilité de la construction, dans le pays sud-américain, d'une nouvelle centrale nucléaire basée sur la technologie canadienne CANDU, a annoncé lundi l'agence de l'énergie atomique du Canada.

L'étude de la construction d'une nouvelle centrale CANDU (ACR-1.000) de 1.200 mégawatts figure dans un accord de coopération signé lundi dans la banlieue de Toronto entre Energie atomique du Canada (EACL), Nucleoeléctrica Argentina S.A. (NASA) et Comision Nacional de Energia Atomica (CNEA), a indiqué EACL dans un communiqué.

Cet accord renouvelle pour une période de trois ans une précédente entente signée en 2006. Il prévoit également le prolongement du fonctionnement de la centrale nucléaire argentine Embalse, en opération depuis 1984 et utilisant la technologie des réacteurs canadiens CANDU 6.

En outre, il établit "le cadre de travail" de plusieurs programmes devant permettre le développement de la technologie d'eau lourde pressurisée.

"Nous sommes vraiment ravis de poursuivre la coopération entre EACL, NASA et CNEA, cela va améliorer encore le développement en Argentine d'une énergie nucléaire permettant une électricité propre, sans danger, fiable et économique", a déclaré Eduardo Messi, président de NASA.

"En améliorant la coopération nucléaire entre le Canada et l'Argentine, nous créons pour les deux pays d'importantes possibilités commerciales et améliorons l'efficacité et la compétitivité de la technologie CANDU à une époque où le marché international du nucléaire croit rapidement", a pour sa part souligné Hugh MacDiarmid, président de la société canadienne.

(©AFP / 22 septembre 2009)
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MessagePublié le: Sam 21 Nov 2009, 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

pascal a écrit:
Le développement du nucléaire civil est une tendance partout dans le monde. Au dire d'experts mondiaux de premier rang, sans le nucléaire, l'humanité ne pourra pas résoudre son problème énergétique.

Comme quoi, une démocratie comme la France peut parfois être en plein accord idéologique avec une dictature comme le Vietnam, en dépit des réalités et en dépit du bon sens. C'est malheureux mais c'est comme ça...
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