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Tricastin

 
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Isa



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MessagePublié le: Mar 08 Juil 2008, 23:05    Sujet du message: Tricastin Répondre en citant

Pour ceux qui n'auraient pas eu l'occasion d'allumer leurs téléviseurs, un incident a eu lieu aujourd'hui à la centrale du Tricastin. Pour plus d'informations, allez sur le site du Réseau Sortir du Nucléaire ou de la CRIIRAD qui a déjà envoyé un communiqué de presse
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Xavier Renou



Antinuk désobéissant
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MessagePublié le: Mer 09 Juil 2008, 14:32    Sujet du message: et d'ailleurs il pourrait bien y avoir des surprises... Répondre en citant

Les gens sont très remontés par là-bas, il pourrait bien y avoir des surprises intéressantes ces prochains jours... histoire de ne pas laisser passer les mensonges et irresponsabilités de l'industrie nucléaire...
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Xavier
Les désobéissants
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MessagePublié le: Mer 09 Juil 2008, 19:59    Sujet du message: Répondre en citant

Bin, ça ferait mal au coeur qu'on les laisse faire leur soupe infernale, sans y mettre notre grain de sel. Alors, après nous avoir expliqué que les nuages de Tchernobyl s'étaient arrêtés à la frontière, qu'est-ce que ça va être : tous les déchets ont été avalés par les poissons ? Les déchets ont eu peur et sont miraculeusement retournés se cacher dans leur bidon ? A moins que ET ait accepté de prendre notre M..... en charge
Je suis colère, furax, énervée..... bref : pas contente du tout. Et si on va leur expliquer les bonnes manières, comptez-moi, j'en serai avec grand plaisir
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pascal



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MessagePublié le: Sam 12 Juil 2008, 0:03    Sujet du message: Répondre en citant

Fuite d'uranium au Tricastin: pas de rejet dans la nappe phréatique, selon l'IRSN
PARIS (AFP) - 11/07/2008 15h08

La fuite d'uranium d'une cuve de la société Socatri n'a pas contaminé l'eau de la nappe phréatique autour du site nucléaire du Tricastin (Vaucluse), selon les premiers résultats des mesures publiés vendredi par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).



"S'agissant des eaux des nappes phréatiques, les concentrations en uranium mesurées ne montrent pas jusqu'ici de contamination liée au rejet accidentel" dans la nuit de lundi à mardi, selon un communiqué de l'IRSN.



Mais des valeurs anormalement élevées, de 11 et 15 microgrammes d'uranium par litre, ont été relevées en deux points trop éloignés de la Socatri pour pouvoir être expliquées par le rejet accidentel du 8 juillet, précise l'IRSN.



"On se pose encore la question de savoir si c'est une contamination d'origine naturelle ou si cela viendrait de pollutions plus anciennes du site du Tricastin" a expliqué Didier Champion, directeur de l'Environnement et des interventions à l'IRSN.



Sur un autre point, des variations de l'ordre de 60 à 70 microgrammes par litre ont été observées entre un puits et un robinet, qui a probablement accumulé de l'uranium avec le temps, a ajouté M. Champion.



La défaillance d'une cuve de la Socatri avait occasionné, dans la nuit du 7 au 8 juillet, la fuite d'environ 230 kg d'uranium dilués dans 18 mètres cubes d'eau à raison de 12 grammes par litre, selon l'IRSN. Selon la Socatri, un tiers de ces 18m² s'est échappé en dehors du site (soit l'équivalent de 75 kg d'uranium).



L'Autorité de sûreté nucléaire a décidé vendredi l'arrêt de l'activité de cette station de traitement.



L'IRSN confirme par ailleurs une "diminution régulière de la concentration en uranium des eaux en aval de la Socatri" qui atteignent depuis jeudi "une valeur proche de la normale".



Outre les mesures sur l'eau, l'IRSN a effectué des prélèvements sur les sédiments et les végétaux aquatiques dans les rivières Gaffière et Lauzon, ainsi que sur des végétaux de parcelles agricoles ayant été irriguées le 8 juillet au matin, avant la mise en place de mesures de précaution par la préfecture.



Une pêche de poissons dans le Lauzon a également été réalisée vendredi. Les résultats des analyses sur ces prélèvements ne sont pas encore connus.



Selon la Socatri, filiale d'Areva, qui réalise des opérations de maintenance de matériels contaminés par de l'uranium et de traitement d'effluents uranifères, la fermeture d'une partie de la station "n'aura pas de conséquences sur le reste de l'activité de la société".

© 2008 AFP
_________________
James Lovelock (les Echos mai 2007)
"L’hostilité à l’égard de l’énergie nucléaire m’est apparue encore plus absurde compte tenu de la gravité de la crise climatique".
Le lien d'un type "qui ne sait pas quoi dire": www.manicore.com/
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Kristo



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MessagePublié le: Ven 25 Juil 2008, 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

15/07/2008 : Le Monde
De l'uranium suspect décelé dans la nappe phréatique au Tricastin


La crise engendrée par la fuite d'uranium survenue le 7 juillet dans une unité de traitement de la société Socatri, au Tricastin (Vaucluse), pourrait rebondir. Certes, la préfecture du Vaucluse a levé en partie les interdictions d'usage de l'eau, le long des cours d'eau où une partie des effluents radioactifs s'étaient déversés : les mesures faites par la filiale d'Areva ne relèvent plus, dans les eaux de surface, de dépassements de la norme de potabilité fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à 15 microgrammes d'uranium par litre (µg/l).

Certes, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui avait ordonné la fermeture de l'unité de traitement défaillante après une première inspection, jeudi 10 juillet, a constaté lors d'une deuxième visite, samedi, que ses prescriptions avaient été respectées : la Socatri a achevé la vidange du bac de rétention "fuyard" ; elle a mis la terre contaminée en lieu sûr et a nettoyé le réseau d'eaux pluviales souillé, avant qu'un orage ne vienne s'en charger. Elle estime que la teneur d'uranium dans l'effluent était de 8 g/l et non de 12 g/l.

POLLUTION ANTÉRIEURE ? Mais il reste plusieurs zones d'ombre. La plus préoccupante concerne la présence, encore inexpliquée, de teneurs en uranium plus élevées que la normale dans divers points de la nappe phréatique. Compte tenu de la vitesse de diffusion de l'uranium, ces concentrations n'auraient pas dû être relevées. Sur un point de prélèvement, nommé AEP4, situé à deux kilomètres au sud de la Socatri, la teneur est montée jusqu'à 64 µg/l le 8 juillet, et restait à 36,6 µg/l le 13 juillet.

Dans une ferme avoisinante, elle se situait autour de la limite fixée par l'OMS - soit presque dix fois au-dessus du "bruit de fond" enregistré habituellement dans la nappe. "Ces valeurs ne peuvent être expliquées par le rejet accidentel", estime l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le point AEP4, situé chez un particulier, déconcerte les autorités : la teneur en uranium fluctue, l'eau prélevée au puits présentant des concentrations moins élevées que celles mesurées au robinet qu'il alimente.

Cette découverte renvoie à une étude récemment conduite par l'IRSN, la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale et Areva sur la nappe phréatique du Tricastin. "Elle avait mis en évidence des marquages à l'uranium en certains points, entre 10 et 15 µg/l, sans que l'on puisse préciser leur source, indique Didier Champion, directeur de l'environnement à l'IRSN. On ne peut exclure qu'il y ait eu des rejets antérieurs, à l'origine d'une pollution à l'uranium."

Soucieuse d'éclaircir ce point, la préfecture du Vaucluse ne prévoit pas de modifier ses prescriptions sur l'usage de l'eau avant plusieurs jours. Le temps aussi de collecter les résultats des analyses de sédiment, de plantes et de poisson issus des cours et plans d'eau souillés.

Reste également aux autorités à analyser le respect ou non des procédures l'alerte des différents services de l'Etat, des élus et des populations. La défaillance de la Socatri semble patente : une alarme signalant un niveau élevé d'effluent dans la cuve s'est déclenchée à 19 heures lundi 7 juillet. Le débordement a été constaté à 23 heures, mais ce n'est qu'à 4 heures le lendemain que la fuite en dehors de la cuve de rétention, accidentellement fendue lors de travaux récents, a été détectée.

Le plan d'urgence interne a été déclenché à 6 h 15, l'ASN et la préfecture de la Drôme étant prévenues une heure plus tard. Que s'est-il passé pour que certains maires ne soient pas avertis avant 13 h 30 ? Et pour que l'IRSN ne soit alerté qu'à 11 h 30 ? "Pourquoi l'exploitant n'a-t-il pas déclenché l'alerte nationale ?, s'interroge Didier Champion. Nous avons perdu une demi-journée pour conduire nos analyses sur place." Diverses enquêtes, administratives et judiciaires, devront le déterminer.



17/07/2008 : Le Parisien
Borloo ; « Il faut vérifier les nappes phréatiques près de toutes les centrales »


Interview de JEAN-LOUIS BORLOO, ministre de l'Ecologie
Vous rencontrez aujourd'hui la présidente d'Areva. Que comptez-vous lui dire ?

Jean-Louis Borloo. Je lui ai déjà demandé d'aller sur place, de faire un audit interne et de tirer toutes les conséquences qui s'imposent s'il s'avère que des fautes professionnelles sont à l'origine de cet incident.

J'avais déjà demandé à Anne Lauvergeon que des sanctions soient prises quand l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu, au lendemain de l'incident, un rapport qui pointait notamment des négligences en matière de maintenance. Ce rapport a été transmis au parquet et nous serons extrêmement sévères. Même s'il ne s'agit pas ici d'un incident nucléaire mais d'un dysfonctionnement au niveau de l'entretien de la centrale, lorsqu'on travaille dans le domaine du nucléaire, aucune négligence ne peut exister. Et la transparence doit être exemplaire.

Cela n'a pas été le cas ?

Comme il ne s'agissait pas d'un incident sur la centrale nucléaire elle-même, mais d'une pollution, certains ont peut-être eu tendance au début à traiter le sujet comme une pollution classique. Mais une pollution dont l'origine provient d'une centrale nucléaire ne peut pas être traitée comme n'importe quelle autre.

Pourquoi avez-vous saisi hier le Haut-Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire ?

Précisément parce que je veux une totale transparence sur ce dossier. J'ai installé ce Haut-Comité le 18 juin dernier et moins de quatre semaines après je le saisis. Il s'est réuni immédiatement en session extraordinaire pour faire le point sur l'incident. Il a déjà pu auditionner l'industriel, l'Autorité de sûreté nucléaire, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et les préfets en charge du dossier.

Qu'attendez-vous de lui ?

La transparence, la transparence, la transparence... Je ne veux pas que les gens aient le sentiment que l'on cache la moindre chose. Dans un premier temps, le Haut-Comité va suivre les conséquences de l'incident, notamment au niveau local. Mais je souhaite qu'il se penche sur la situation radio-écologique de l'ensemble des sites nucléaires et que l'on vérifie notamment l'état des nappes phréatiques situées près de toutes les centrales nucléaires françaises. Il faut faire un état des lieux et j'attends du Haut-Comité une analyse.

Certaines concentrations en uranium dans les eaux des nappes phréatiques ont été relevées et restent inexpliquées. Ce qui inquiète les riverains...

Le préfet du Vaucluse a maintenu les mesures de restriction d'utilisation et de consommation de l'eau prises à la suite de l'incident. Mais l'IRSN, l'ASN et le ministère de la Santé étudient actuellement une levée partielle des restrictions. Le ministère de la Santé suit de près tous les captages d'eau potable. On peut lui faire totalement confiance. Pour la bande des 100 mètres autour de la Gaffière et du Lauzon (NDLR : les cours d'eau les plus proches de la centrale), les restrictions ne pourront en revanche être levées que sur la base de plus amples mesures de surveillance, notamment sur les poissons, les végétaux et les sédiments.

« On me dit que tout est sous contrôle. Je veux m'en assurer »

La présence, dans l'enclave du Tricastin de déchets radioactifs d'origine militaire est-elle responsable de ces concentrations anormales d'uranium ?

Impossible de le dire pour l'instant. Mais la loi de 2006 préconisait un recensement précis de tous les sites contenant des déchets nucléaires et visait à s'assurer que ces déchets étaient en attente de retraitement dans des conditions convenables de conservation. J'ai donc demandé un rapport au Haut-Comité sur le traitement de ces déchets, deux ans après le vote de cette loi. On me dit que tout est sous contrôle. Je veux m'en assurer.






CRIIRAD: Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité - http://www.criirad.org

De plus en plus de zones d’ombre et de laxisme : La CRIIRAD épingle la SOCATRI et l’ASN

Communiqué du 9 juillet


A. Dépassement considérable des limites maximales autorisées (que ce soit pour 360 ou 75 kg d’uranium) !


Dans son premier communiqué de presse, basé sur 360 kg d’uranium, la CRIIRAD précisait que la fuite avait provoqué le rejet dans l’environnement d’au moins 9 000 Mégabecquerels (MBq), soit un dépassement de plus de 100 fois la limite maximale autorisée sur l’année (71,7 MBq) et de plus de 700 fois la limite maximale mensuelle.

L’exploitant semble avoir revu ses chiffres à la baisse. Le rejet ne serait plus de 360 kg mais de 75 kg. Sur la base de ces nouvelles données (qui restent à préciser, voir ci-dessous), on peut conclure :

1/ que le rejet a dépassé d’un facteur 27 ( !) la limite maximale annuelle fixée par l’arrêté interministériel (article 1Cool : rejet d’au moins 1 918 MBq pour une limite de 71,7 MBq.

2/ que le rejet, effectué sur quelques heures, a dépassé d’un facteur 161 ( !) la limite maximale mensuelle fixée par l’arrêté : rejet d’au moins 1 918 MBq pour une limite mensuelle de 11,95 MBq.

Les commentaires de la CRIIRAD sur le dépassement de la limite d’activité volumique restent inchangés : la limite réglementaire a été pulvérisée :
concentration de plus de 300 000 Bq/l pour une limite maximale de 50 Bq/l.

Pour la violation de l’interdiction de rejet dans la Gaffière et l’interdiction de rejet des effluents issus de l’uranium de retraitement voir le communiqué précédent.

B. La CRIIRAD demande des explications sur :



1/ les délais entre la survenue de l’accident et la mise en œuvre de mesures de protection et d’information de la population et de ses représentants ;

2/ les circonstances de l’accident et la défaillance du dispositif de rétention censé garantir le confinement d’éventuelles fuites ;

3/ la publication de la composition isotopique des effluents, information normalement détenue par SOCATRI et toujours censurée ce matin : l’exploitant, l’ASN, l’IRSN et les préfectures ne mentionnent que des grammes ou des kilogrammes d’uranium … et en plus les chiffres évoluent !


1/ Des explications sur les délais

Le communiqué des préfets de la Drôme et du Vaucluse annonçait hier que la fuite s’était produite tôt dans la matinée du 8 juillet, vers 6h30. Le délai de plus de 7 heures entre le rejet incontrôlé dans l’environnement et l’information des élus locaux (vers 13h30 pour le maire de Lapalud, après 16h pour les médias) paraissait déjà trop long.

Cependant, si l’on en croit le communiqué de l’IRSN, le débordement de la cuve se serait produit la veille au soir, le lundi 7 juillet, vers 23h00. Les formulations de l’IRSN sont relativement sibyllines et ne précisent pas le temps qui s’est écoulé entre le débordement de la cuve et la fuite au niveau du module de rétention, ni si le personnel s’est rendu compte immédiatement des dysfonctionnements (ou s’il ne l’a découvert que tardivement). S’il n’y a pas eu de délai, que la fuite s’est produite vers 23h et que les responsables locaux n’ont été informés qu’après un délai de 14h et les médias de 17h, le retard est alors considérable.
Pour que les mesures de prévention soient efficaces, elles doivent être prises dans les délais les plus brefs. Qui a été informé ? Quand ? Pourquoi de tels retards ?


2/ Des explications sur la défaillance du système censé pallier les fuites

La CRIIRAD réclame toute la transparence sur le déroulement de l’accident. Comment expliquer 1/ le débordement de la cuve, puis 2/ la faillite du système de rétention précisément destiné à pallier un éventuel défaut d’étanchéité. L’article 22 de l’arrêté d’autorisation de rejet et prélèvement d’eau précise que « chaque réservoir (…) est muni d’un cuvelage de rétention ou d’un dispositif apportant les mêmes garanties, dont la capacité est fixée à 100% du volume du réservoir le plus grand ou 50% du volume total des réservoirs. L’étanchéité de ces rétentions est contrôlée annuellement ».

Le communiqué de l’ASN indique que des réparations étaient en cours au niveau de la rétention. Ce n’est pas une excuse, au contraire : le dispositif de rétention étant indisponible, soit la cuve ne devait plus être utilisée, soit un système alternatif devait être mis en place. Dans tous les cas, une vigilance particulière devait être apportée à l’installation.

3/ La caractérisation précise des effluents radioactifs rejetés dans l’environnement

Ni la SOCATRI, ni l’Autorité de Sûreté nucléaire, ni l’IRSN, ni les Préfectures n’ont publié la moindre information sur la composition isotopique des effluents uranifères : les isotopes de l’uranium étaient-ils les seuls produits radioactifs présents ? Quelle était la teneur en uranium 235, sachant que la SOCATRI peut traiter de l’uranium enrichi jusqu’à 5% ? S’agissait-il d’effluents issus d’uranium de retraitement, avec présence d’isotopes artificiels de l’uranium (uranium 232 et 236) ?

Ces informations sont nécessaires à l’appréciation du risque et à l’évaluation des infractions aux dispositions de l’arrêté d’autorisation qui régit l’installation. Que l’on ne nous objecte pas que ces informations ne sont pas disponibles : la SOCATRI disposait nécessairement des données de caractérisation radiologique des effluents contenus dans la cuve. Si ce n’est pas le cas, il faut que cela soit clairement établi car un palier de plus serait franchi dans les défauts de maîtrise des activités et matières à risque.

La CRIIRAD demande également des précisions sur la teneur des effluents en polluants chimiques et souhaite savoir si des émanations gazeuses ont été associées au rejet liquide.

C. La CRIIRAD va saisir la justice

1. Dysfonctionnements graves et impunité

La répétition des fuites au niveau des canalisations de rejet (avril et août 2007), des cuves de rétention (octobre 2007) et de la station de traitement de rejet (novembre 2007) traduisent un important manque de maîtrise (tout comme l’oubli en janvier dernier, d’effluents radioactifs dans une cuve de transfert impliquant des failles dans la prévention des risques de criticité)

Par ailleurs, les vérifications conduites par la CRIIRAD montrent des violations répétées et très importantes des limites de rejets de produits radioactifs dans l’atmosphère !

Ces limites sont prescrites par l’arrêté du 16 août 2005 (article 10). En 2006, la limite maximale a été dépassée d’un facteur 6 ( !) pour les rejets de tritium (hydrogène radioactif) et d’un facteur 30 ( !) pour les rejets de carbone 14. En 2007, les rejets de tritium de la SOCATRI ont dépassé la limite d’un facteur 5 et les rejets de carbone 14 d’un facteur 42 ( !)

Ces infractions à l’article 10 de l’arrêté du 16 août 2005 – arrêté pris sous l’autorité des ministres de l’Industrie, de la santé et de l’Environnement – n’ont donné lieu à aucune sanction et l’exploitant, plutôt que de travailler sur la réduction de ses rejets et sa mise en conformité, a déposé une demande pour obtenir le relèvement des limites ! La demande est en cours d’instruction … et elle a de bonnes chances d’aboutir !

2. Faire condamner AREVA NC Pierrelatte et la SOCATRI

Compte tenu du nombre et de la gravité des dysfonctionnements constatés par la CRIIRAD, compte tenu de la passivité, pour ne pas dire plus, des autorités de contrôle, le bureau de la CRIIRAD a décidé ce jour le dépôt d’une plainte en justice contre deux exploitants du Tricastin, tous deux filiales du groupe AREVA :
1/ AREVA NC (Cogéma) pour l’enfouissement de plus de 700 tonnes de déchets radioactifs dans le sol
2/ SOCATRI pour ses rejets radioactifs dans l’environnement

Le président de la CRIIRAD va contacter ce jour Me Thierry Billet, avocat de l’association, afin de déterminer la procédure à suivre.



Voir aussi le communiqué de la Criirad du 11 juillet (pdf)




23/07/2008 : Reuters
100 salariés de la centrale du Tricastin légèrement contaminés


Des salariés ont été évacués mercredi de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) à la suite d'une alerte et cent personnes ont été légèrement contaminées par des particules radioactives, a annoncé EDF.

"Suite au déclenchement de balises et conformément aux procédures de sécurité, les 97 intervenants d'EDF et d'entreprises extérieures sur les chantiers en cours dans le bâtiment ont été invités à quitter les lieux" dans la matinée, a précisé une porte-parole du groupe.

Chaque personne concernée a été conduite au service médical du site pour subir un examen complet "afin de contrôler la présence d'éventuelles traces de contamination", a-t-elle ajouté. EDF a également fait examiner 32 personnes qui avaient quitté les lieux avant l'incident.

Sur l'ensemble des personnes examinées, 39 présentent des traces inférieures au seuil d'analyse et 61 "de faibles traces de radioéléments, inférieures au quarantième de la limite réglementaire".

Au total, 100 personnes ont donc été légèrement contaminées, et non 70 comme l'entreprise l'avait indiqué dans un premier temps afin d'informer en temps réel, a souligné la porte-parole.

"Des analyses se poursuivent pour déterminer les causes de cet événement qui, qui n'a pas de conséquence ni sur la santé des personnes, ni sur l'environnement", précise EDF dans un communiqué.

Le 7 juillet, 74kg d'uranium en solution s'étaient échappés de l'usine Socatri du site de la centrale nucléaire du Tricastin à cause d'une défaillance d'une cuve de rétention. Les autorités ont affirmé que cet incident, qui a suscité de vives réactions des écologistes, n'avait pas eu de conséquence ni sur la santé des personnes ni sur l'environnement.

Pour le réseau "Sortir du nucléaire", le "nouvel événement grave" de la contamination de salariés de l'usine survenu mercredi "met en cause l'industrie nucléaire."

"Contrairement au discours officiel qui prétend que ces contaminations ne sont pas dangereuses, Sortir du nucléaire rappelle que, dès 1990, la très officielle Commission Internationale de Radioprotection (CIPR) a admis que toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique", déclare l'association dans un communiqué.
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pascal



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MessagePublié le: Sam 26 Juil 2008, 15:01    Sujet du message: Répondre en citant

Collectif "Sauvons le Climat"
Site: " http://www.sauvonsleclimat.org "
Mel: " contact@sauvonsleclimat.org "
Président : Hervé Nifenecker




L’incident du Tricastin :
Un nouveau psychodrame français


Résumé : l’uranium naturel rejeté par erreur dans le Rhône représente 10% du volume d’uranium quotidien véhiculé par la nature (et non par les rejets) dans ce fleuve. La seule toxicité chimique de l’uranium est en cause. Aucun risque radiologique A l’endroit même du rejet, un individu aurait du absorber 10 litres d’eau pour atteindre le seuil de concentration très prudent défini par l’OMS. Seuil dépassé pendant longtemps par les consommateurs de Badoit ou St Yorre sans dommage pour eux.

Un incident niveau 1 est par nature un non évènement. Mais les contrôles, la transparence et la sécurité en nucléaire doivent continuer d’être à ce niveau inégalé par les autres industries. Sur ce plan, la manipulation des faits et la désinformation réalisées autour de ce non évènement contribuent à maintenir ce très haut niveau de sécurité




“Sauvons le Climat” n’avait pas jugé utile de prendre position sur l’incident du Tricastin qu’il considérait de peu d’importance devant les défis posés par le changement climatique. Mais cet incident a donné lieu à un véritable psychodrame conforme à la tradition de notre peuple qui semble adorer les controverses portant sur des questions de principe sans répercussions pratiques. C’est, sans doute, une partie de son charme… Ce psychodrame a mis en scène les protagonistes ordinaires des débats sur le nucléaire. Les antinucléaires, inquisiteurs modernes, accusent sur des motifs futiles, gonflant à loisir un incident devant la timidité des autorités qui se comportent comme des enfants pris la main dans le pot de confiture. Les autorités de sûreté se contentent d’un discours technique qui ne précise pas la signification de notions comme les recommandations de l’OMS et ne font pas référence aux situations naturelles. Les médias, bien sûr, font leur miel de ces controverses où l’incompétence le dispute à l’arrogance, où les slogans remplacent l’analyse. C’est aussi, pour eux, une tradition estivale de gloser sur les incidents survenus dans les établissements nucléaires, un complément bienvenu au Tour de France pour égayer les lecteurs en période de trêve politique estivale. D’autres intérêts, financiers ceux-là, jouant les apprentis sorciers, ne cherchent-ils pas à profiter des difficultés d’AREVA ?

Quoiqu’il en soit, il nous a paru utile et nécessaire de mettre l’incident du Tricastin en perspective en expliquant ce que signifient, par exemple, les recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur les concentrations d’uranium dans l’eau potable.


L’incident de Tricastin ne concerne pas une centrale nucléaire
Le débordement d’un réservoir contenant une solution uranifère a eu lieu sur le site de la société SOCATRI (SOCiété Auxiliaire du TRIcastin), filiale à 100% d’EURODIF, elle même filiale d’AREVA. Entre autres activités, SOCATRI retraite les effluents de l’usine de séparation isotopique du Tricastin.


L’uranium est plus un toxique chimique que radiologique

Pour l’uranium l’OMS retient une toxicité chimique rénale pour l’estimation de la concentration maximale admissible. La plus faible dose au delà de laquelle des rats ont montré une détérioration de la fonction rénale correspond à une absorption journalière de 0,06 mg/kg. Pour tenir compte des incertitudes (extrapolation du cas du rat au cas de l’homme et influence des différences entre individus) l'OMS applique un facteur de réduction de 100, soit une absorption journalière tolérable (TDI, Tolerable Daily Ingestion) inférieure à 0,0006 mg/kg pour un homme de 60kg, , soit encore 0,036 mg d’uranium par jour. On obtient ainsi une concentration moyenne annuelle arrondie à 0,015 mg/litre d’eau, en supposant une consommation quotidienne de 2 l. Il s’agit là d’une moyenne annuelle. Un dépassement de la norme est donc possible pendant une période limitée pourvu qu’on revienne en dessous de la moyenne pendant le reste de l’année.

Pour la petite histoire, l'eau de Badoit et de St Yorre flirtaient avec une concentration de 0,1 mg par litre avant que les exploitants décident de la filtrer sur oxyde de manganèse pour éliminer cette concentration devenue gênante depuis la Directive OMS... qui a failli faire perdre à ces eaux leur statut d'eau minérale. Dans la pratique, selon l’OMS, de nombreuses eaux potables ont des concentrations plusieurs dizaines de fois supérieures à la norme sans que les reins des consommateurs semblent affectés. En retenant une TDI de 0,036 mg on voit que la quantité d’uranium pouvant être absorbée annuellement par un individu de 60 kg est de plus de 13 mg contenus dans 730 litres d’eau consommés (1).


On peut aussi calculer la concentration qui conduirait à la limite d'irradiation recommandée par l'OMS pour une contamination à l'uranium naturel. Cette limite est de 0,1 mSv, par an, soit le trentième de l’irradiation naturelle(4). Cette dose serait obtenue par l’ingestion de 730 litres d’eau par an (2 litres par jour) ayant une concentration de 0,13 mg/l, près de 10 fois supérieure à celle correspondant à la toxicité rénale. C’est pourquoi c’est cette dernière qui a été retenue par l’OMS, montrant clairement que l’uranium est principalement un poison chimique, dont les effets sont assez semblables à ceux de l’arsenic




L’uranium dans l’environnement
L’uranium naturel est omniprésent dans notre environnement. Dans les sols, en moyenne on le trouve à une concentration de 3 à 4 partie par million (ppm)(5). Ainsi, par exemple, un jardin de 1000 m2 contient environ, sur un mètre d'épaisseur, 10 kg d’uranium. Ces concentrations varient énormément et peuvent atteindre 80 ppm dans certains schistes et 350 ppm(6) (350 mg/kg, correspondant à 8750 Bq) dans les phosphates.

Dans l’eau douce la concentration est souvent de l’ordre du microgramme/l, mais elle peut atteindre, dans des cas exceptionnels, la dizaine de milligramme par litre. Dans l’eau de mer la concentration d’uranium atteint 3,3 microgrammes par litre : un km3 contient donc 3,3 tonnes d’uranium. On estime que l’océan contient 4 milliards de tonnes d’uranium qui se renouvelle au rythme de 20000 tonnes par an grâce à l’apport des cours d’eau. Le Rhône en rejette chaque année environ 300 tonnes à la mer. Ces chiffres permettent de relativiser l’importance du rejet de 70 kg d’uranium au Tricastin : un dixième du flux naturel quotidien dans le Rhône.

Dans les cendres d’une centrale à charbon d’une puissance de 1000 MW, qui consomme plus de 4 millions de tonnes de charbon par an on trouve 5 tonnes d’uranium (et 13 tonnes de thorium).

Enfin nous abritons en nous une centaine de micro-grammes d’uranium, pouvant même dépasser plusieurs centaines selon notre alimentation.


Les conséquences sanitaires de la fuite du Tricastin.


Lors de l’incident du Tricastin 30 tonnes d’une solution contenant environ 70 kilos d’uranium ont été relâchées. La concentration d’uranium dans la solution était donc de l’ordre de 2 grammes par litre. Selon l’ASN, après le débordement les concentrations observées étaient de l’ordre de 100 fois la norme de l’OMS, soit environ 1,5 mg/l. Ceci correspond à une dilution rapide par un facteur environ 100. Autrement dit, pour atteindre la dose annuelle (7) un individu aurait dû boire une dizaine de litres de cette eau. Et il aurait eu peu de temps pour ce faire puisque, toujours selon l’ASN, la concentration est revenue à la normale en quelques jours. L’IRSN n’a observé aucune augmentation significative de la concentration d’uranium dans les poissons (environ 10 microgrammes/kg).


Conclusions

En conclusion, sur le plan sanitaire et environnemental la fuite du Tricastin est une pollution chimique, beaucoup moins grave que le déversement d’une cuve de fioul dans un cours d’eau. C’est pourtant la radioactivité qui a été mise en avant par les médias(le fait que la dose limite d’ingestion quotidienne corresponde à la toxicité chimique n’a jamais été souligné).

Manifestement, l’uranium fait peur alors que c’est un élément omniprésent dans le sol, dans l’eau et dans notre propre corps. La radioactivité fait peur à de nombreux compatriotes à qui on n’a pas suffisamment expliqué que nous sommes plongés dans une radioactivité naturelle, que nous sommes nous même des sources radioactives (7000 becquerels pour un individu de 70 kg), mais que personne n’a jamais mis en évidence le moindre effet nocif de cette radioactivité naturelle ambiante. Là comme ailleurs, tout est question de dose et de débit de dose.


Rappelons, d'ailleurs, que la dose guide fixée par l'OMS pour la concentration d'uranium dans l'eau est très prudente et ne peut s'appliquer à des situations exceptionnelles. Alors arrêtons de semer une peur qui empêche de raisonner calmement sur la question du nucléaire.

Comme il devenait évident que les effets sanitaires de cet incident resteraient minimes, c'est la gestion de l’incident qui a été critiquée par les antinucléaires, jusqu'à mettre en cause, sans vergogne(Cool, la crédibilité de l’ASN et de l’IRSN et à agiter le spectre d’un Tchernobyl français.

Il est vrai que l’incident du Tricastin est consécutif à une erreur humaine ou organisationnelle. Il faut en tirer les enseignements. C’est bien ce qu’AREVA semble faire. Par contre, en général, il est illusoire de penser que les erreurs humaines et (ou) les défaillances matérielles puissent être complètement éliminées. Les politiques de sûreté ont, certes, pour objet de limiter la probabilité de tels dysfonctionnement, mais, surtout, de faire en sorte qu’un tel dysfonctionnement ou même plusieurs simultanés, ne puissent conduire à une catastrophe : c’est ce qu’on appelle la défense en profondeur.

La transparence démontrée par les opérateurs et les autorités a été exemplaire, en tous cas bien meilleure que celle qu’on observe dans d’autres secteurs économiques, industriels ou de services. Les réactions outrancières et partisanes provoquées par cette pratique de la transparence ne laissent pas de poser de sérieuses questions. Une transparence qui, loin d’éclairer le public, est l’occasion d’un festival d’arguments mensongers et de mauvaise foi, une occasion de répandre des peurs fantasmatiques par des organisations dont la seule raison d’être est de supprimer le nucléaire quelles que soient les améliorations qu’on puisse lui apporter. Ce faisant les organisations antinucléaires dévaluent la pratique de la transparence, empêchent que les questions de la sûreté et des déchets nucléaires soient abordés avec calme et pondération, et par là elles compromettent la possibilité de trouver des solutions optimales à ces questions.






(1) Comme d’habitude, les travailleurs sont soumis à des doses beaucoup plus importantes que le public en général. Les métallurgistes de l’uranium ont payé un lourd tribu à la naissance de l’industrie nucléaire et c’est leur malheureuse expérience qui a permis de définir, dès 1950, la dose létale d’uranium naturel(2) : 2 mg/kg soit environ 140 mg pour un travailleur. Dans ce cas le décès est dû à une intoxication rénale aiguë. Pour la même incorporation et en supposant une période biologique(3) de l’uranium d’un an on calcule que la dose de radiations reçue serait de l’ordre de 40 mSv, soit une augmentation maximum de la probabilité de cancer de 2 pour mille. (voir Barillet : La Sécurité dans les laboratoires et les &n bsp; fabriques de produits chimiques minéraux, fasc.5 1950 Tiré à part de l’Industrie Chimique).



(2) Par ingestion concentrée dans le temps. La dose létale est plus élevée si l’ingestion a lieu sur une période longue.

(3) Durée moyenne de présence de l’uranium dans le corps avant son excrétion, essentiellement par voie urinaire

(4) Les plus récentes études montrent qu’une telle augmentation de la dose reçue naturellement n’a aucun effet négatif.

(5) IRSN : http://net-science.irsn.org/net-science/liblocal/docs/docs_DEI/fiches_RN/Uranium_Unat_v1.pdf

(6) 350 mg/kg, correspondant à 8750 Bq. L’activité d’un gramme d’uranium naturel vaut 25000 Becquerels (Bq)dont 48,9% pour l'U238, 48,9% pour l'U234 et 2,2% pour l'U235


(7) Nous l’avons dit, pour des expositions limitées dans le temps le concept de dose limite moyenne ne s’applique pas. Citons le rapport de l’OMS Guidelines for Drinking-water Quality: “As TDIs are regarded as representing a tolerable intake for a lifetime, they are not so precise that they cannot be exceeded for short periods of time. Short-term exposure to levels exceeding the TDI is not a cause for concern, provided the individual’s intake averaged over longer periods of time does not appreciably exceed the level set.”

(Cool Quelle est la leur ? Leurs grands « experts », pourtant présents sur place ont-ils sonné l’alarme avant les autorités compétentes ? Ne serait-il d’ailleurs pas temps qu’une autorité scientifique reconnue, éventuellement internationale comme l’Académie Européenne des Sciences, évalue les compétences réelles de ces experts auto-proclamés ?






Le collectif "Sauvons le climat " fondé en mai 2004, association loi 1901 depuis Décembre 2005, a pour ambition d’informer nos concitoyens, de manière indépendante de tout groupe de pression ou parti politique, sur les problèmes relatifs au réchauffement climatique et sur les solutions proposées pour le ralentir. Il est doté d’un comité scientifique, présidé par Michel Petit, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC. Son manifeste a été signé par plusieurs milliers de personnes.
La signature du manifeste et les adhésions sont possibles sur le site "http://www.sauvonsleclimat.org ".


-- Association Sauvons Le Climat (S L C)
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MessagePublié le: Mer 30 Juil 2008, 2:50    Sujet du message: Répondre en citant

A l'auteur de cet article : Bas les masques, on a reconnu le faux écolo mais vrai adorateur du nucléaire... retournez boire vos eaux minérales radioactives, on vous les laisse, merci.
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MessagePublié le: Mer 30 Juil 2008, 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

Christophe a écrit:
A l'auteur de cet article : Bas les masques, on a reconnu le faux écolo mais vrai adorateur du nucléaire... retournez boire vos eaux minérales radioactives, on vous les laisse, merci.


C'est un peu comme en religion Christophe, dans une meme chapelle par exemple les chrétiens il y a les "vrais" et les "faux" chrétiens, chacuns se rejetant l'anathème !

L'écologie ne fait donc pas exception !


http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=4607

"C’est dire que la situation n’est pas prête de s’améliorer et donc les prix de baisser d’ici 5 à 7 ans. Au delà je ne vois pas grandes raisons de penser non plus que cela va aller en s’améliorant. Alors, il faudra faire flèche de tout bois à la base de gaz encore largement disponible, de biomasse, d’éoliennes et de photovoltaïques, d’économies et surtout de nucléaire, quoiqu’en disent les écologistes, si nous voulons maintenir un mode de vie simplement identique à celui d’aujourd’hui ... "
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MessagePublié le: Mar 16 Déc 2008, 14:38    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing Laughing

Inondation au Tricastin : "Sortir du nucléaire" veut des "mesures indépendantes"
AFP - 16 novembre 2008 - LYON - L'association "Sortir du nucléaire" a demandé mardi "des mesures de radioactivité indépendantes", après le déclenchement, dans la nuit de dimanche à lundi, d'un plan d'urgence en raison de la montée du niveau des eaux de la Gaffière, rivière qui traverse le site nucléaire du Tricastin.

"Les exploitants Areva et EDF prétendent qu'aucune contamination n'est ressortie du site, mais l'expérience a montré que leurs discours étaient très peu fiables", a estimé l'association dans un communiqué.

"Il est donc nécessaire que des mesures soient faites dès ce mardi par des organismes indépendants : , par exemple la Criirad Laughing (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité, ndlr) ou des laboratoires étrangers. C'est au ministère de l'Ecologie de contacter au plus vite de tels organismes", ajoute le communiqué.

Selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le déclenchement de ce "plan d'urgence interne" avait débuté lundi à 02H00 et avait été levé trois heures plus tard.

La montée du niveau des eaux, due aux intempéries de ces derniers jours, s'était poursuivie jusqu'à 03H00 et plusieurs locaux de la Socatri et de la BCOT (Base chaude opérationnelle du Tricastin) ont été inondés.

La Socatri est une filiale du groupe nucléaire Areva et exerce des activités sur les matériels et effluents en provenance d'Eurodif (assainissement et maintenance sur les composants).

L'installation BCOT est exploitée par EDF. Elle a pour vocation l'entretien et l'entreposage des matériels et outillages provenant des circuits et matériels contaminés des réacteurs électronucléaires, à l'exclusion d'éléments combustibles.
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