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Kristo
MessagePublié le: Jeu 16 Fév 2012, 12:39    Sujet du message:

Une appli Android « Je me suis fait arrêter » (par la police)

Créée plutôt pour les Occupy Wall Street, l'application Android « Je me suis fait arrêter » pourrait séduire aussi certains politiques. Elle permet en cas d'arrestation d'alerter un ami (ou un avocat). Utile.

C'est un développeur de Brooklyn, Jason Van Andem, qui l'a imaginé alors qu'un de ses ami avait failli être arrêté pendant les manifestations d'Occupy Wall Street.



« Message sent. Be polite »

L'appli est simple d'utilisation :

Etape 1 : on enregistre un numéro et un message type.
Etape 2 : arrêté ? On presse (longtemps) la cible rouge pour envoyer l'alerte.

Une confirmation de l'envoi s'affiche à l'écran :

« Message sent. Be polite » : « Message envoyé. Restez poli. »

Gratuite, l'application a déjà été téléchargée plus de 5000 fois.

Source
wunderbach
MessagePublié le: Ven 18 Fév 2011, 0:46    Sujet du message: Lettre ouverte d'un militant du ganva

[/img]
Kristo
MessagePublié le: Jeu 03 Fév 2011, 20:10    Sujet du message:

Intervention musclée de la gendarmerie : "J'étais ceinturé et arrosé de coups de poings au visage"



Interpellation musclée à Anduze : "Le gendarme nous a gazés sans sommation"

Polémique autour d'une intervention musclée de la gendarmerie contre des manifestants


Et sur le forum Gendarmes Et Citoyens : Si c'est vrai j'aurai honte d'être ce gendarme
Kristo
MessagePublié le: Mer 02 Fév 2011, 16:54    Sujet du message: Forces de l'ordre contre les pauvres gens

Message reçu aujourd'hui, avec une video édifiante :

La France de Sarkozy: les forces de l'ordre contre les pauvres gens tandis que les escrocs internationaux paradent au CAC 40.

Vendredi 21/01/2011 , une manifestation pacifique de citoyens et d'élus venus soutenir leur communauté de communes (CdC Autour d'Anduze) menacée d'éclatement par la volonté d'expansion de l'agglomération d'Alès, a été réprimée avec une violence inouïe par les forces de l'ordre.

Gazage et matraquage sans aucune sommation alors qu'il n'y aucune violence ni dégradation. Une vidéo amateur montre clairement les faits : des manifestants pacifiques, des élus (en écharpe) gazés, des personnes âgées gazées et matraquées, des manifestants blessés et des enfants qui courent.

Si c'est ainsi que les préfets entendent mener la réforme territoriale, ça promet.

Tout cela est lamentable. Nous avons besoin de tous les citoyens pour dénoncer ce qui s'est passé ce jour là à Anduze.

N'hésitez pas à diffuser largement ce message à l'ensemble de vos contacts.

Lien vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xgp1ko_violences-des-forces-de-l-ordre-gratuites_news

A votre disposition pour toutes informations sur cet événement.

Alain BEAUD
Maire de Saint Sébastien d’Aigrefeuille
Président de la Communauté de Communes Autour d’Anduze
TEL : 0614753503
Kristo
MessagePublié le: Mar 04 Jan 2011, 22:58    Sujet du message:

Encore! Un homme dans un état critique à Marseille après un tir de flashball

Liberation.fr // 12/12/2010

Un homme était dans un état critique dimanche à Marseille, victime d’un arrêt cardiaque après avoir reçu un tir de flash-ball d’un policier qui intervenait pour mettre fin à une rixe dans un foyer de travailleurs, a-t-on appris auprès de la police et du parquet.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années et résidant au foyer situé dans le nord de la ville (15e arrondissement), avait précédemment blessé à l’arme blanche un autre locataire des lieux, qui a pu prévenir la police.

Une patrouille de trois policiers est intervenue. A leur arrivée dans la chambre, l’homme a eu «une attitude extrêmement violente à leur égard, jusqu’à en blesser un» en jetant une tasse en verre sur son crâne, a précisé sur place le directeur départemental de la sécurité publique, Pascal Lalle.

Enquête confiée à l'IGS


Le policier a alors riposté par un tir de flash-ball qui a atteint l’homme au thorax. Maîtrisé par un second policier, l’homme a alors été victime d’un arrêt cardio-ventilatoire, mais a pu être ranimé par les marins-pompiers de la ville. Il a cependant été transporté dans un hôpital voisin «dans un état critique», selon le parquet.

Une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale pour déterminer si le flash-ball a été utilisé conformément aux normes d’usage, tandis que la Sûreté départementale enquêtera sur la rixe elle-même.

L’enquête déterminera également si d’éventuels antécédents médicaux peuvent expliquer l’arrêt cardiaque, ou si celui-ci est lié directement au tir de flash-ball.
Kristo
MessagePublié le: Dim 02 Jan 2011, 1:08    Sujet du message:

IdF : un homme tué par des policiers

Dépêche du 01/01/2011

Un jeune homme de 25 ans, souffrant apparemment de graves troubles psychiatriques, a été tué dans un échange de tirs avec des policiers, dont un a été blessé, samedi après-midi près de Montfermeil (Seine-Saint-Denis).

Selon les premières informations disponibles de source policière, cet homme avait quitté son domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) à bord de sa voiture, armé d'un fusil de chasse, à la suite d'un différend familial. Selon France-Info, sa famille a alerté la police, indiquant que le jeune homme, souffrant semble-t-il de schizophrénie, était en "état de démence" et disait qu'il voyait des ovnis.

Un "appel général" a été diffusé aux services de police, et une patrouille a repéré le jeune homme dans l'après-midi à Courtry, en Seine-et-Marne, où il avait garé sa voiture, a précisé Loïc Lecouplier, responsable pour la Seine-Saint-Denis du syndicat de police Alliance. Le jeune homme a pris la fuite à pied dans une zone boisée, où a eu lieu l'échange de tirs.

"Troubles psychologiques sévères"


Selon la même source, il aurait ouvert le feu à "trois ou quatre" reprises, finissant par toucher un policier, blessé par du plomb de chasse "sur tout un côté, au tibia, à la cuisse et à l'épaule". Les policiers ont riposté, touchant mortellement le jeune homme à l'abdomen.

Le préfet de la Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, s'est rendu à l'hôpital au chevet du policier blessé, dont les jours ne sont pas en danger. Selon M. Lecouplier, le jeune homme n'était pas un délinquant - il n'était "pas connu des services de police" - mais était "visiblement très malade, atteint de troubles psychologiques sévères".
Kristo
MessagePublié le: Dim 02 Jan 2011, 1:06    Sujet du message:

Taser : ouverture d'une information judiciaire après le décès de Colombes

LEMONDE.FR 27.12.10

Le parquet de Nanterre a ouvert, lundi 27 décembre, une information judiciaire contre X pour "homicide involontaire" à la suite du décès à Colombes (Hauts-de-Seine) d'un Malien qui avait reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser.

Dans la nuit du 29 novembre, la police avait été appelée en raison d'un différend entre la victime, en situation irrégulière, et son ami qui l'hébergeait. L'homme sans-papier s'était rebellé quand les policiers avaient voulu contrôler son identité. Décrit comme particulièrement violent et de forte corpulence par la police, il avait tenté de s'enfuir et avait blessé quatre des huit policiers qui le poursuivaient. Pour le neutraliser, la police avait alors fait usage du Taser et l'avait aspergé de gaz lacrymogène. Il était décédé peu de temps après.

"ASPHYXIE AIGUË ET MASSIVE"


Début décembre, le parquet de Nanterre s'était montré très prudent quant aux circonstances de la mort, affirmant qu'"aucune cause certaine, unique et absolue du décès" n'avait été identifiée.

Mais selon les conclusions provisoires de l'autopsie, l'homme était mort "d'une asphyxie aiguë et massive par inhalation de gaz puisque du sang a été retrouvé dans ses poumons" et l'état de son cœur "dur et contracté" pouvait être en lien avec l'utilisation du Taser.

Antoine di Zazzo, importateur du Taser en France, affirme qu'il "avait écrit au procureur il y a une semaine pour lui demander d'avoir accès au dossier et qu'il s'était étonné que la porte-parole du parquet ait pu dire que le 'cœur dur' de la victime puisse avoir pour origine le Taser".



Taser et Flash-Ball bientôt à la barre

Deux informations judiciaires ont été ouvertes après le décès de deux hommes.

L'Humanité le 29 décembre

Une information judiciaire contre X pour « homicide involontaire » a été ouverte, lundi, par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un sans-papiers malien, décédé après avoir été touché par deux tirs de Taser, à Colombes (Hauts-de-Seine), le 29 novembre. L’autopsie avait conclu à un décès dû à « une asphyxie aiguë et massive par inhalation de gaz ». Le médecin légiste avait également noté que les « poumons étaient inondés de sang » et que le cœur était « dur et contracté possiblement en lien avec l’utilisation du Taser ». La semaine dernière, une information contre X pour « homicide involontaire » a également été ouverte par le parquet de Marseille après la mort de Mostefa Ziani, quarante-trois ans, décédé le 13 décembre, au lendemain d’un tir de Flash-Ball.

Devant la multiplication des incidents, politiques et associations se sont saisis de la question, réclamant une enquête générale indépendante. À la Mairie de Paris, le groupe communiste et élus du Parti de gauche réclame « un moratoire sur l’utilisation, par les forces de l’ordre, du Taser et des autres armes de 4e catégorie dans l’attente de son interdiction ». Pour Ian Brossat, président du groupe, « on ne peut pas imaginer que le gouvernement en reste à cette hypocrisie qui considère que ces armes ne sont pas dangereuses alors que les faits divers se multiplient. On a des preuves à notre disposition, il faut en tirer les conséquences et renoncer à l’usage du Flash-Ball et du Taser, tant qu’il n’y a pas de remise à plat générale. » « Nous ne sommes pas hostiles à la dotation de ces armes, mais nous voulons un point d’évaluation sur leurs nombres, leurs conditions d’usage et les moyens consacrés à la formation », estime de son côté Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS à la sécurité. Qui réclame que l’Assemblée nationale lance « une mission d’information sur l’usage de ces armes et les conditions d’ouverture du feu ».
Kristo
MessagePublié le: Mer 22 Déc 2010, 16:58    Sujet du message:

Policiers de Bobigny: Brice Hortefeux visé par une plainte

Dépêche du 22/12/10

PARIS — Julien Bayou, membre de plusieurs collectifs comme Jeudi Noir, a porté plainte à Paris contre le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui a récemment critiqué les condamnations de policiers de Bobigny, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

M. Bayou a porté plainte pour "entrave à l'exercice de la justice" et "atteinte à l'indépendance de la justice". Cette plainte est "à l'étude" au parquet de Paris qui peut ouvrir une enquête ou la classer sans suite, a-t-on précisé de même source.

Sept policiers ont été condamnés le 10 décembre par le tribunal correctionnel de Bobigny à des peines de six mois à un an de prison ferme pour avoir faussement accusé un automobiliste d'avoir renversé l'un d'eux, alors que le policier avait dans les faits été percuté par la voiture de collègues. M. Hortefeux avait alors jugé ces condamnations "disproportionnées".

"J'estime que ces propos jettent publiquement le discrédit sur la décision de justice du tribunal de Bobigny (...), que ces commentaires sont de nature à exercer des pressions en vue d'influencer le jugement de la cour d'appel" de Paris qui doit rejuger ces policiers, a indiqué Julien Bayou dans un communiqué.

Les propos du ministre de l'Intérieur, condamné à deux reprises ces derniers mois pour "atteinte à la présomption d'innocence" et "injure raciale", "portent atteinte à l'indépendance et de la justice et sont de nature à remettre en cause la séparation des pouvoirs", ajoute Julien Bayou.


Sur Rue89: Toi aussi, pour 6,10 euros, porte plainte contre Brice Hortefeux

Hortefeux de nouveau condamné (Rue89 le 17/12/10)
Kristo
MessagePublié le: Lun 29 Nov 2010, 14:50    Sujet du message:

Le devoir de réserve des policiers à l'épreuve d'Internet

Numerama le 26 novembre 2010

Extrait :

La première vidéo s'intéresse aux conditions de la garde en vue en France. La première intervenante décrit notamment des locaux "insalubres", tandis qu'un autre explique que "beaucoup de consignes [ont été] passées pour que les gardes à vue soient systématiques dans tout crime ou délit puni d'une peine d'emprisonnement". Et cela, uniquement dans le but de présenter des chiffres censés démontrer la volonté de lutter contre la criminalité.

La deuxième vidéo aborde un sujet délicat au sein de la police, le suicide. Le collectif FPC évoque à ce sujet une moyenne de 50 suicides par an dans les effectifs de la police. L'un des témoignages évoque la pression quotidienne, les conditions de travail pénibles, les insultes ou encore les crachats comme autant de facteurs minant le moral des policiers.

La dernière vidéo traite de la politique du chiffre initiée par le gouvernement. Les critiques portent sur les quotas imposés par la hiérarchie, obligeant les policiers à procéder à des interpellations importantes, à systématiser les procès-verbaux contre les automobilistes ou à s'attaquer aux sans-papiers. "Les statistiques qui sont présentées aux médias sont ridicules, elles ne représentent rien du tout" tranche un policier.
Old York
MessagePublié le: Ven 12 Nov 2010, 21:18    Sujet du message:

http://www.itele.fr/video/un-journaliste-ditele-retenu-par-police

Démocratie en France ?!
Kristo
MessagePublié le: Ven 12 Nov 2010, 11:59    Sujet du message:

CP Ganva suite blocage train nucléaire
Dernières nouvelles du blocage du train nucléaire en direction de l'Allemagne.


L'action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l'arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l'arrêt du train a permis l'installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.

La philosophie de l'action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l'ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.

Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.

Or les forces de l'ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L'une d'elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l'hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.

Il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C'est pour cette raison que nous allons porter plainte.

Les 6 personnes qui étaient en garde à vue ont été relachée à 20h15 et sont convoquées au tribunal de Caen le 8 décembre 2010.

Source : GANVA



Communiqué de presse du 11 novembre 2010

Transport nucléaire : action illégale de policiers français en Allemagne

Dimanche 7 novembre, lors d'une manifestation antinucléaire le long de la voie ferrée reliant Göhrdre à Karwitz en Allemagne, on a relevé la présence de policiers français aux côtés de leurs homologues allemands.

Etaient-ils là en qualité d'observateurs ? A l'évidence non, puisque certains d'entre eux ont été vus en train de brutaliser des manifestants antinucléaires opposés au stockage de déchets hautement radioactifs sur le site de Gorleben. Ou alors, peut-être ont-ils une bien curieuse interprétation du rôle d'observateurs.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" vient de se procurer photos et témoignage de ces brutalités :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/train-d-enfer-transport-la-hague/article/photos-de-martin-burgdorff

Après avoir réprimé violemment différentes manifestations pacifiques tout le long du transport de déchets nucléaires en France, et en particulier à Caen (Calvados), la violence de certains policiers français a donc continué en Allemagne, à plus de 500 kilomètres de nos frontières.

En Allemagne comme en France, l'état policier se fait l'auxiliaire de l'industrie nucléaire, au mépris des populations, de la santé, de l'environnement et des droits fondamentaux.


Au delà de la violence pratiquée qui semble devenir monnaie courante pour les forces de l'ordre, on peut se poser la question de la légitimité et même de la légalité de leur présence.

A quel titre sont-elles là ? Et qui paie la facture ? Le contribuable français ?

Un porte-parole du ministère de l'intérieur allemand interrogé par les journalistes allemands a déclaré : " Nous n'avons pas demandé de fonctionnaires français donc il n'y avait pas d'intervention de policiers français". Plus tard, il a relativisé sa déclaration et expliqué qu'il n'était pas au courant d'une telle intervention.

Selon le député allemand Hans-Christian Stroebele, et le journal TAZ (*) : "Les policiers étrangers n'ont pas le droit d'intervenir en Allemagne". En effet, ils peuvent au plus avoir un rôle d'observateurs. Par contre s'ils sont actifs et utilisent à cette occasion la violence, il s'agit d'une violation de la loi sur les armes.

Le député ajoute que les policiers allemands présents auraient dû empêcher l'intervention de leurs homologues français. (*)

Le Réseau "Sortir du nucléaire" condamne la répression policière et demande au ministre de l'Intérieur que toute la lumière soit faite sur ces événements. Loin de nous faire taire, la violence policière renforce nos convictions : le nucléaire n'a pas sa place dans une démocratie.

Contacts presse :
- François Mativet : 06 03 92 20 13
- Jean-Yvon Landrac : 06 87 30 41 10

(*) http://www.taz.de/1/zukunft/schwerpunkt-anti-akw/artikel/1/illegaler-einsatz-im-wendland/

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
Kristo
MessagePublié le: Dim 31 Oct 2010, 2:57    Sujet du message:



Après la video des - probables - policiers casseurs qui fait débat depuis une dizaine de jours, maintenant les manifestants démasquent et virent les flics aux cris de "police casseurs".
Bonne idée le coup de la petite pancarte.

Ca en parle là aussi, des policiers infiltrés échappent de peu au lynchage

et là MAM est interviewée pour en parler et dit que des policiers déguisés en syndicalistes, elle a "jamais vu ça". Tordant !

Et hop MAM est alignée par le comique Gérald Dahan, j'ai adoré sa chronique. La tête de MAM, qui se fait allumer, juste à côté!
Et paf le même jour, Dahan viré de France Inter. Après Stéphane Guillon, Didier Porte...
Voir là : Dahan viré, la malédiction des humoristes continue sur Inter.

On vit une époque formidable...
Kristo
MessagePublié le: Mar 26 Oct 2010, 11:41    Sujet du message:

Flash-Ball : des instructions sans effet

Source : blog de Georges Moréas, Commissaire principal

« On nous donne des armes et on n’a pas le droit de s’en servir », c’est grosso modo ce qu’a déclaré, devant une caméra de télé, la représentante d’un syndicat de police. Elle rouspétait après les déclarations du préfet des Hauts-de-Seine visant à interdire l’usage du Flash-Ball. Mais elle aura sans doute mal compris ledit préfet (tout comme nous) puisque, bien vite, les autorités ont fait savoir que ce n’était pas ça du tout. Non, non ! On rappelait simplement aux forces de l’ordre que l’utilisation de cette arme est limitée aux situations de légitime défense.

On peut supposer qu’en dehors de quelques syndicalistes inconséquents, les policiers de terrain le savaient déjà.

À sa conception, le Flash-Ball pouvait être considéré comme une avancée intéressante. Il s’agissait en fait d’une arme d’auto-défense destinée à se dégager d’une position délicate. La portée était limitée à une dizaine de mètres et le projectile, une balle ronde en caoutchouc, se déformait suffisamment lors de l’impact pour sonner sans trop blesser. De plus, par son aspect et le bruit de la détonation, l’effet dissuasif était assuré. Comme l’avait d’ailleurs dit Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, une arme faite « pour impressionner ».

Mais en augmentant la puissance de cet engin, et en utilisant des projectiles différents, on a changé la donne. On en a fait une arme nettement plus dangereuse. Une arme comme une autre.

Le Flash-Ball est à l’origine de pas mal d’accidents graves, dont deux à Montreuil, quasi identiques. Comme si l’on n’avait pas tiré de leçon du premier. Pourtant, les circulaires d’instruction se multiplient pour réglementer son utilisation, ainsi que d’autres, dans d’autres domaines (gardes à vue, fouilles à corps, menottage…) - et rien !

Du coup, je m’interroge sur le climat dans la police… Et si une minorité de boutefeux cherchait à entraîner leurs collègues vers une escalade dangereuse ?

On a l’impression qu’une partie de la base ne tient aucun compte des instructions de la hiérarchie - et que celle-ci s’écrase, par crainte des réactions de la base.

Malsain.

16 octobre 2010

Un commentaire sur le blog :

« On nous donne des armes et on n’a pas le droit de s’en servir »
Le problème c’est que la police s’en sert à mauvaise escient contre les mauvaises personnes .. c’est à dire, les cow-boy n’ont rien à faire dans la police.

“Comme l’avait d’ailleurs dit Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, une arme faite « pour impressionner ».” Moi qui croyais bêtement que la police était là pour protéger la population. Par ailleurs, l’intimidation est communément associé grand banditisme.

Enfin, Mr Moréas, n’y aurait il pas confusion entre le lanceur de balle de défense et le flashball (quoi que je ne sache pas ce qu’est un lanceur de balle de défense flashball comme mentionné par les politiques). Le flashball, arme de “légitime défense” à une portée d’environ 10m. Le lanceur à une portée entre 25 et 50 mètres. Bref, dans un manifestation le gars qui est visé, l’abruti qui lance des pierres n’est pas à 10m, mais plutôt à une trentaine de mètre … bref, si le policier atteint un manifestant à la tête au point de lui arracher un oeil (~10 accidents depuis 2009 selon wikipédia) c’est que soit il a mal visé (donc erreur), soit il a été mal formé (erreur aussi), soit il l’a fait exprès (encore erreur). Porté une arme implique des responsabilités et encore une fois, les cow-boys n’ont rien à faire dans la police.

En outre, à l’origine le lanceur était en dotation dans les brigades spécialisées genre RAID GIGN qui ont une formation appropriée.
Rédigé par : anonyme | le 16 octobre 2010 à 12:25


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Voir sur wikipedia : la polémique et les victimes des "lanceurs de balles de défense"
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Kristo
MessagePublié le: Mar 26 Oct 2010, 1:05    Sujet du message:

Conférence et débat sur le thème des Violences Policières, le jeudi 4 novembre 2010 à partir de 16h

Batiment Vauban AMPHI 4 Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines 47 bd Vauban 78280 Guyancourt

Kristo
MessagePublié le: Jeu 21 Oct 2010, 12:38    Sujet du message:

C'est la deuxième fois en un an que quelqu'un perd un oeil, ou est près de perdre un oeil, par un tir de flashball dans la même ville de Montreuil, lors d'une manifestation non-violente.
Et il y a eu d'autres cas dans d'autres villes de France.

Flashball: le lycéen peut perdre un oeil

14/10/2010 - dépêche d'agence

Le lycéen de 16 ans blessé par un tir de flashball ce matin à Montreuil (Seine-Saint-Denis) était toujours à l'hôpital dans l'après-midi et "risque de perdre un oeil", a rapporté la maire de Montreuil Dominique Voynet (Verts). "Il a trois fractures au visage. Il va être opéré demain et risque de perdre un oeil", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, rapportant des propos de la mère du blessé. Selon Dominique Voynet, le jeune a "le visage déformé".

La préfecture a confirmé en fin d'après-midi que le lycéen était toujours à l'hôpital et que des examens étaient en cours. La préfecture, qui avait qualifié plus tôt dans la journée ces blessures de "légères", a précisé que ces informations venaient des services médicaux. L'adolescent a été évacué à l'hôpital André-Grégoire de Montreuil. Cet élève du lycée Condorcet de Montreuil n'est pas connu des services de police, selon Dominique Voynet.

"Des lycéens de Condorcet se sont retrouvés devant le lycée Jaurès. Ils ont accumulé des poubelles devant Jaurès et il y a eu des affrontements avec des CRS", a relaté la maire de Montreuil. "Les jeunes nient avoir jeté des pavés", a-t-elle assuré, en évoquant "six ou sept tirs de flashball". Elle a estimé que les règles d'utilisation des flashballs n'ont pas été respectées. "Il n'y a pas eu de sommation" avant les tirs, a-t-elle relevé. Selon Dominique Voynet, un autre jeune a été interpellé et retenu quelques heures au commissariat de Montreuil avant d'être relâché.

Des affrontements opposant des jeunes et des policiers se sont produits jeudi devant deux lycées de Seine-Saint-Denis, à Montreuil et Saint-Denis, alors que des milliers de lycéens manifestaient en France contre la réforme des retraites.




Et en 2009 :

A Montreuil, un homme perd un œil après un tir de Flash-Ball par la police

LEMONDE.FR 12.07.09

Joachim Gatti est un réalisateur de 34 ans, impliqué depuis plusieurs années dans les activités de La Clinique occupée, à Montreuil (Seine Saint-Denis). Un site ouvert, à la fois salle de projection, centre d'information sur les droits sociaux et espace de débat, installé dans une ancienne clinique. Mercredi 8 juillet, les lieux ont été évacués par la police.

Pour protester contre cette expulsion, Joachim et les résidents décident d'organiser, mercredi soir, une fête à l'entrée de la rue piétonne du quartier Croix-de-Chavaux. Ils souhaitent interpeller les riverains sur leur situation, mais la police pense qu'ils veulent réinvestir la clinique. En début de soirée, elle intervient, procède à trois arrestations et tire au Flash-Ball pour disperser les participants. Joachim Gatti est emmené à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, le visage en sang. Il vient de perdre son œil droit.

"BRUTALITÉ POLICIÈRE"

Selon la préfecture, citée par l'AFP, les "squatters" ont tiré des projectiles sur les policiers, les obligeant à riposter en faisant usage de Flash-Ball. Mais pour Stéphane Gatti, le père de Joachim, il s'agit d'un exemple de "brutalité policière".

Dans une lettre qui circule sur Internet, il dénonce un "scandale" et rapporte les propos de son fils lorsqu'il lui a décrit la scène : "Il y a eu des feux d'artifice au-dessus du marché. Nous nous y sommes rendus. Immédiatement, les policiers qui surveillaient depuis leur voiture se sont déployés devant. Une minute plus tard, alors que nous nous trouvions encore en face de la clinique, à la hauteur du marché couvert, les policiers qui marchaient à quelques mètres derrière nous ont tiré sur notre groupe au moyen de leur Flashball. A ce moment-là, je marchais et j'ai regardé en direction des policiers. J'ai senti un choc violent au niveau de mon œil droit. Sous la force de l'impact, je suis tombé au sol. Des personnes m'ont aidé à me relever et m'ont soutenu jusqu'à ce que je m'assoie sur un trottoir dans la rue de Paris. Devant l'intensité de la douleur et des saignements, des pompiers ont été appelés."

Un témoignage qui concorde avec celui d'une militante du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), présente au moment des faits, qui raconte au site Mediapart : "Nous devions être une trentaine à nous être rassemblés à l'entrée de la rue piétonne de Montreuil. L'idée était de faire une cantine, après l'expulsion du matin, pour informer les gens, distribuer des tracts, mettre des banderoles et montrer que la clinique avait été évacuée. (...) A un moment, des feux d'artifice sont lancés au niveau de la place du marché, près de la clinique, pas très loin de l'endroit où nous étions rassemblés. Nous nous y rendons en ordre dispersé, sans aucune intention de réinvestir les lieux. Nous restons là environ cinq minutes. Au moment où nous faisions demi-tour pour quitter la place, les policiers sont arrivés et se sont équipés. Ils étaient plus nombreux que ce que j'avais pu voir au début. Ils viennent vers nous. Tout s'est passé en l'espace de trois minutes. Il n'y a eu aucune bagarre ou confrontation avec la police, aucune sommation. Ils étaient à cinq mètres et ils ont tiré plusieurs fois avec leurs Flash-Ball."

"LA RESTAURATION D'UNE POLICE RÉPUBLICAINE N'EST PAS ENCORE ACHEVÉE"

D'après la mairie de Montreuil, le commissaire de police local a fait savoir qu'il allait saisir l'Inspection générale des services (IGS) afin que "la lumière soit faite sur les circonstances" de l'affrontement entre la police et les squatters. "La ville a demandé une explication et salue la décision du commissaire de saisir l'IGS. Mais je constate que le travail de restauration d'une police républicaine n'est pas encore achevé à Montreuil", déclare Dominique Voynet, la sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.

Un rassemblement en soutien au jeune homme était prévu dimanche, vers 15 heures. Les membres de La Clinique occupée appellent également à une manifestation lundi 13 juillet, à la Croix-de-Chavaux.


Cet autre blessé par un tir de flash-ball

L'Express le 20/10/2010 à 17:07

En 2007, Pierre a été blessé par un tir de flash-ball selon "le même mode opératoire" que l'incident de Montreuil. Il a perdu un oeil.

"Il y a plus que des similitudes entre nos deux histoires." Pierre, 21 ans, ne voit plus de l'oeil droit. Le 27 novembre 2007, alors qu'il militait contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités devant le rectorat de Nantes, il est blessé au visage par un tir de flash-ball. Le 14 octobre, Geoffrey aussi manifestait. Contre la réforme des retraites. Devant le lycée Jean-Jaurès à Montreuil. Pris pour cible par une balle de flash-ball, il a été hospitalisé et risque de perdre un oeil.

"Comme ce fut le cas pour moi, raconte Pierre, le préfet s'est empressé de dire que la blessure du jeune manifestant était légère. Et comme moi, poursuit-il, Geoffroy ne faisait rien de mal. En tout cas, rien qui ne justifie une réaction si disproportionnée de la part des forces de l'ordre." "Avant le choc de l'impact de la balle, j'ai vu le policier me regarder droit dans les yeux, son lanceur de balles de défense sur l'épaule. Il me visait délibérément à hauteur de tête, d'autant plus que les nouveaux lanceurs de balles de défense sont équipés de viseurs laser", se souvient le jeune homme. Trois ans de procédure judiciaire l'ont éreintés mais il prend son mal en patience. "J'ai confiance en la justice française, mais le plus dur, c'est de fréquemment voir des jeunes perdent un oeil à cause de policiers armés de flash-ball."

Les nouveaux lanceurs de balles de défense (LBD) sont équipés de viseurs laser.

"On souhaite obtenir réparation pour qu'un tel incident ne se reproduise pas, détaille son père, Luc. Car pour notre fils, c'est trop tard, le mal est déjà fait." Elève en filière littéraire au moment des faits, Luc, à la veille de ses 17 ans, se destinait à des études d'art. "Depuis l'accident, je n'apprécie plus les distances, ni le relief, ni la perspective. C'est handicapant... Mais dans mon malheur, j'ai eu de la chance, relativise le jeune homme, aujourd'hui en licence d'histoire. J'ai toujours eu une excellente vue, et aujourd'hui encore mon oeil gauche fonctionne bien." "Même lorsque la balle ne touche pas l'oeil - et 'seulement' la tempe ou le visage - elle endommage la vue, explique le père de Pierre. Pis, les ophtalmologues se retrouvent face à des lésions qu'ils ne savent pas soigner."

Deux opérations et un implant artificiel plus tard, Pierre confie repenser à l'accident tous les matins. Quant à savoir s'il contactera Geoffroy, blessé à Montreuil, il répond: "Je lui donnerai mes coordonnées mais pour le moment il doit récupérer physiquement et surtout moralement. J'espère que tout se passera au mieux possible pour lui."


La vidéo du lycéen blessé par un tir de flashball à Montreuil : ici


Que vient faire un tir de Flash-Ball dans une manifestation lycéenne ?

LEMONDE.FR 15.10.10

Plusieurs centaines de lycéens, des représentants des parents d'élèves et des syndicalistes se sont rassemblés tôt vendredi matin devant le lycée Jean-Jaurès de Montreuil, où un lycéen a été touché jeudi par un tir de Flash-Ball au visage, alors qu'il manifestait avec ses camarades contre la réforme des retraites.

"C'est sous tension, explique Cécile Jalat, secrétaire générale de la FCPE 93, dont la fille est élève au lycée Jean-Jaurès. Nous craignions que quelques jeunes aient envie d'en découdre. C'est pour ça que des adultes sont venus pour essayer de faire tampon, pour calmer tout le monde. Et ce matin, la police se tenait plutôt à l'écart."

UN LYCÉEN TOUCHÉ À L'ŒIL

L'élève blessé, âgé de 16 ans, devrait être transféré vendredi à l'hôpital Lariboisière de Paris. Selon son père, cité par le journal Le Parisien, l'adolescent souffre de "multiples fractures – nez, sinus, pommette gauche –, d'un hématome derrière l'œil" et devrait rester un mois à l'hôpital. Il risque de perdre la vue en raison d'une pression sur le nerf optique.

Un lycéen témoin de l'incident jeudi matin a raconté le déroulé des événements à Rue89 : " Vers 8 h 20, il y a eu un blocus devant le lycée. Les CRS sont arrivés, on ne sait pas qui les a appelés. C'était calme mais eux, ils avaient des Flash-Ball. Au départ, ils nous observaient, puis quelqu'un a commencé à enlever les poubelles et un CRS lui a tiré dans la tête. Il est tombé par terre, des amis sont allés l'aider et un CRS leur a demandé de partir. Mais mes camarades ne voulaient pas partir, alors les CRS ont tiré partout. Moi, je me suis caché derrière une voiture. Il y avait des fumigènes, les gens couraient, ça partait vraiment dans tous les sens."

Une vidéo, diffusée par Rue89, mais tournée par un jeune dont on entend les commentaires, montre les abords du lycée Jean-Jaurès jeudi matin. Après vérification, selon Rue89, elle montre bien le moment exact où le lycéen a été touché par le projectile : on le voit se tenir la joue et tituber, comme sonné par l'impact, ses amis s'affolant.

La version officielle des forces de l'ordre tarde à arriver. Le Monde.fr a contacté la préfecture de Seine-Saint-Denis pour savoir quel était le cadre de l'intervention des policiers et des CRS, si les jeunes étaient menaçants, quels étaient les effectifs sur place, et qui était muni de Flash-Ball. Jusqu'ici, il lui a seulement été répondu : "Le préfet [de Seine-Saint-Denis] Lambert a demandé la saisie de l'Inspection générale des services."

"LE FLASH-BALL N'A PAS À ÊTRE UTILISÉ POUR LE MAINTIEN DE L'ORDRE"

A Montreuil, différentes sources indiquent que jeudi matin, des compagnies de CRS étaient sur place dans un objectif tout autre : encadrer l'évacuation de deux squats, dont un proche du lycée Jean-Jaurès. Ce sont ces CRS qui se seraient déplacés pour encadrer la manifestation. Leur intervention serait donc liée davantage à leur présence dans les parages qu'à des débordements dans la manifestation. Ils n'auraient pas été appelés.

Mais cela n'explique pas l'utilisation de Flash-Ball. "Normalement, les CRS n'ont pas de Flash-Ball, qui n'ont absolument pas pour vocation à être utilisés dans le cadre d'opérations de maintien de l'ordre", explique Georges Moréas, commissaire de police honoraire qui tient le blog Police et cetera sur Le Monde.fr. "C'est une arme destinée principalement aux policiers pour qu'ils puissent se sortir rapidement d'une situation dangereuse, en cas de légitime défense. Par exemple, s'ils sont pris à partie par un groupe alors qu'ils patrouillent dans une cité. Mais ce n'est par une arme à utiliser pour disperser une manifestation. C'est le rôle des grenades lacrymogènes." Selon la législation, le Flash-Ball ne peut être utilisé qu'en cas de légitime défense et sans "disproportion entre les moyens de défense et la gravité de l'atteinte".

Le syndicat Unité police a donné sa version dans Le Monde daté du samedi 16 octobre : huit policiers auraient été pris en tenaille par plusieurs dizaines de manifestants très agressifs, auxquels se seraient joints des militants autonomes. Les policiers auraient bien utilisé le Flash-Ball pour se dégager. Sur Le Post.fr, un autre policier, qui n'était pas non sur place jeudi, affirme que des collègues ont bien été appelés en renfort par trois policiers qui étaient sur place, et que les six policiers réunis ont été encerclés par les jeunes qui leur ont lancé des pierres et des bouteilles de verre, dont le lycéen blessé. Un policier aurait reconnu l'avoir visé au Flash-Ball, tout en maintenant qu'il ne visait pas la tête. Sur la vidéo de Rue89, les lycéens semblent pourtant très loin des policiers, qui apparaissent à peine dans un coin de l'écran, visiblement pas "pris en tenaille". Cela n'empêche pas un tir, alors que l'adolescent touché déplace seulement une poubelle.

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