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[quote="Kristo"][quote="Old York"]Faut savoir que y'a une loi en France ; si tu quittes EDF tu n'as plus le droit d'y retourner aprés...[/quote] C'était vrai au début mais il y a eu une telle levée de boucliers que ce n'est plus le cas aujourd'hui.[/quote]
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Message
Kristo
Publié le: Dim 05 Sep 2010, 15:02
Sujet du message:
Pour reparler du problème du rendement des centrales nucléaires, voilà un article transmis par le réseau Sortir du nucléaire, avec le commentaire suivant : "Projet de chauffage enrichi en tritium".
Les deux tiers de l'énergie produite dans une centrale nucléaire par la réaction de fission sont généralement perdus sous forme de chaleur, voilà un projet pour un réacteur de cogénération :
Bientôt des centres de cogénération nucléaires en Suède ?
Source :
Bulletins Électroniques 03/09/2010
Les deux tiers de l'énergie produite dans une centrale nucléaire par la réaction de fission sont généralement perdus sous forme de chaleur relâchée dans la mer, dans un fleuve ou dans l'air. La possibilité de construire un réacteur de cogénération produisant en même temps de la chaleur et de l'électricité va être étudiée en Suède.
La question d'utiliser ou non la chaleur produite dans les centrales nucléaires a déjà été évoquée à plusieurs reprises par les suédois. En particulier la construction d'un conduit d'eau chaude entre Formark et Stockholm a déjà été envisagée. Cependant, d'après Lars Wrangensten de l'entreprise Elforsk, cela n'a jamais été réalisé en raison principalement du coût élevé. La compagnie Elforsk, en collaboration avec Vattenfall, se penche à nouveau sur la question. Une première partie de l'étude devrait être publiée en octobre prochain. Elle devrait clarifier les conditions pour construire un nouveau réacteur produisant, en plus de l'électricité, de la chaleur utilisée dans le réseau de chauffage urbain. Cette possibilité reste bien entendu suspendue à la décision du gouvernement d'autoriser ou non la construction de nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire suédois.
A l'heure actuelle les réacteurs sont refroidis avec de l'eau de mer qui est relâchée à une température supérieure de 10 degrés. Cette faible différence de température ne permet pas d'utiliser directement l'eau rejetée pour le chauffage. Une pompe à chaleur serait nécessaire pour cela. Dans le cadre de cette nouvelle étude, il sera question de réacteurs qui seraient conçus dès l'origine pour produire à la fois chaleur et électricité.
Ce nouveau type de réacteur serait équipé d'une turbine dont une partie de la vapeur est extraite à une certaine pression pour être ensuite condensée et utilisée pour le chauffage. La puissance électrique d'un tel réacteur serait cependant réduite par rapport à un réacteur produisant uniquement de l'électricité, mais le rendement énergétique total de l'installation serait supérieur, argument important en faveur de cette technique dans le contexte des problèmes environnementaux. L'étude devra d'ailleurs évaluer l'augmentation du rendement total de l'installation.
La chaleur dégagée par la réaction de fission est déjà récupérée et utilisée pour le chauffage à Beznau en Suisse (15.000 foyers) et en Russie. En Suède, on peut imaginer que cela soit réalisé à Forsmark et à Ringhals, en raison de la proximité de villes importantes : respectivement Stockholm et Göteborg.
pascal
Publié le: Mer 21 Juil 2010, 11:15
Sujet du message:
Ok, je n'avais pas tout consulté sur la forme juridique d'Enercoop.
Kristo
Publié le: Mer 21 Juil 2010, 11:06
Sujet du message:
pascal a écrit:
Bon, je dois pas bien me faire comprendre:
1/ Enercoop vend de l'énergie dite "verte" sans avoir de biens fonciers produisant de l'énergie tout comme ses concurrents.
Elle achète et revend ce qu'elle a acheté. Je ne vois pas ce qui te gêne là dedans. Le but est de vendre de l'énergie renouvelable, c'est ce qu'elle fait.
pascal a écrit:
2/ Enercoop n'est un intermédiaire entre les producteurs et ses clients qui comme tout intermédiaire qui se respecte, prend sa com au passage.
Enercoop est une
Société Coopérative d’Intérêt Collectif
, c'est à dire une
coopérative à but non lucratif.
Encore une fois, pourquoi ne pas se renseigner avant de critiquer ? Tu te rends ridicule.
pascal a écrit:
3/ Enercoop est dans l'incapacité physique de séparer ce qui relève du MW fossile du renouvelable. Donc à la place, elle vend un certificat qui garantie virtuellement l'achat d'énergie "verte" au réseau électrique.
Mais non. Justement, elle n'utilise pas la magouille du certificat bidon. Tu fais exprès ? Relis l'article encore une fois.
pascal a écrit:
EDF rachète dejà du renouvelable, sans certificat sans doute. EDF produit aussi du renouvelable. Elle revend cette énergie je crois au prix du marché.
Le problème est qu'EDF fait très très peu de renouvelable; à part pour verdir son image, ou sous la contrainte des accords internationaux.
Ceci dit, comme les autres industriels, étant donné l'épuisement des ressources, elle se met peu à peu aux renouvelables. A la fin, il ne restera de tout façon que du renouvelable.
pascal a écrit:
Enercoop fait la même chose, encore une fois, sans aucun biens fonciers, et le revends plus chère qu'EDF à ses clients !
Je ne sais pas si elle l'achète plus chère aux producteurs.
Hé si, relis encore ce qui est ci-dessus.
Au jour d'aujourd'hui, le renouvelable est plus cher que les autres énergies, car il ne bénéficie pas des aides au développement qu'ont eu les autres énergies.
pascal a écrit:
Chacun son truc, si ça fait du bien de payer plus chère et que
tu en as les moyens
pour une prestation qui existe déjà parceque il y a un coup de tampon "vert" et une association comme greenpeace qui soutient cette société à la bonheur !
Ce n'est pas une prestation qui existe déjà, puisqu'ils sont les seuls à le faire.
pascal a écrit:
Ah oui ! On va me dire qu'il faut argumenter concernant les biens fonciers dés fois que je raconte n'importe quoi:
http://strategie.edf.com/nos-positions/les-energies-renouvelables-40548.html
On n'a pas remis ça en question.
pascal a écrit:
EDF EN détient un parc de 2 650 MW en service fin décembre 2009 auquel s'ajoutent des projets en construction (713,4 MW). Ses capacités de production éolienne ont augmenté de 619,4 MW en 2009.
http://rapport-dd.edf.com/fr/developper_les_energies_renouvelables
Enercoop ?
PS: Au fait, pour la stabilité de la fréquence à garantir d'un réseau, c'est assez clair ou faut' il que j'argumente encore ?
Ca non plus. Tu sors du sujet.
pascal
Publié le: Mer 21 Juil 2010, 8:38
Sujet du message:
Ah oui ! On va me dire qu'il faut argumenter concernant les
biens fonciers
dés fois que je raconte n'importe quoi:
http://strategie.edf.com/nos-positions/les-energies-renouvelables-40548.html
EDF EN
détient
un parc de 2 650 MW en service fin décembre 2009 auquel s'ajoutent des projets en construction (713,4 MW). Ses capacités de production éolienne ont augmenté de 619,4 MW en 2009.
http://rapport-dd.edf.com/fr/developper_les_energies_renouvelables
Enercoop ?
PS: Au fait, pour la stabilité de la fréquence à garantir d'un réseau, c'est assez clair ou faut' il que j'argumente encore ?
pascal
Publié le: Mer 21 Juil 2010, 8:33
Sujet du message:
Bon, je dois pas bien me faire comprendre:
1/ Enercoop vend de l'énergie dite "verte" sans avoir de biens fonciers produisant de l'énergie tout comme ses concurrents.
2/ Enercoop n'est un intermédiaire entre les producteurs et ses clients qui comme tout intermédiaire qui se respecte, prend sa com au passage.
3/ Enercoop est dans l'incapacité physique de séparer ce qui relève du MW fossile du renouvelable. Donc à la place, elle vend un certificat qui garantie virtuellement l'achat d'énergie "verte" au réseau électrique.
EDF rachète dejà du renouvelable, sans certificat sans doute. EDF produit aussi du renouvelable. Elle revend cette énergie je crois au prix du marché.
Enercoop fait la même chose, encore une fois, sans aucun biens fonciers, et le revends plus chère qu'EDF à ses clients !
Je ne sais pas si elle l'achète plus chère aux producteurs.
Chacun son truc, si ça fait du bien de payer plus chère et que
tu en as les moyens
pour une prestation qui existe déjà parceque il y a un coup de tampon "vert" et une association comme greenpeace qui soutient cette société à la bonheur !
Kristo
Publié le: Mer 21 Juil 2010, 0:27
Sujet du message:
Pascal a écrit:
Lusqu'à preuve du contraire Enercoop achète un certificat, du papier quoi ! L'article initial du journal "Le Monde" explique comment celà ce passe
Je me demande si tu fais exprès de nous faire perdre du temps, ou si tu as du mal à te relire, ou si tu es juste de mauvaise foi. Tu prétends quelque chose puis tu cites l'article qui dit exactement le contraire :
Citation:
La plupart des autres fournisseurs [qu'Enercoop] se procurent de l'électricité "grise" (en général nucléaire), principalement auprès d'EDF, et la "verdissent" grâce à l'achat, à des producteurs d'énergies renouvelables, de "certificats verts"
Citation:
Enercoop fait signer à ses producteurs une charte leur interdisant de vendre des certificats verts pour leur énergie.
Voilà.
Pascal a écrit:
Note perso: Assez original ça ! Les producteurs ne peuvent pas vendre leurs production verte !!! Enercoop qui ne produit rien par contre lui le peu, excellent !!!
Mais non, relis-toi, Enercoop exige qu'ils ne puissent plus vendre de certificats puisque qu'ils ont déjà vendu leur énergie. Sinon ce serait vendre deux fois la même chose, c'est ce qui est dénoncé.
C'est ce qu'explique le paragraphe suivant :
Citation:
Les vendeurs de ces certificats sont en général les exploitants de grands barrages hydrauliques - contestés par les écologistes en raison de leur effet sur la biodiversité et les cours d'eau. Ils vendent d'une part leur électricité et d'autre part un certificat assurant qu'ils ont produit cette électricité, ce qui revient à monnayer deux fois la même chose.
Il est d'ailleurs très étonnant que cette arnaque soit apparemment légale !
PS : je rappelle la syntaxe :
Code:
pour commencer une citation : [quote] ou [quote="Nom"]
pour terminer une citation : [/quote]
Old York
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 21:58
Sujet du message:
pascal a écrit:
L'offre militante Enercoop, coopérative fondée par Greenpeace, s'approvisionne ]auprès d'une cinquantaine de producteurs d'énergie renouvelable. Quand un client paie une facture de 100 euros chez Enercoop, la coopérative achète pour 100 euros d'énergie renouvelable.
Cette solution, considérée comme la seule vertueuse par les associations de défense de l'environnement, est aussi la plus onéreuse.
exactement ce qu'a dit Krysto
pascal
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 21:31
Sujet du message:
Pour rappel:
Le mirage de l'électricité "100 % verte"
28.05.10 | Le Monde.fr
Monsieur et madame Navarri, viticulteurs en Gironde, ont quitté EDF il y a trois ans, pour se fournir en électricité verte chez Alterna. "Nous sommes proches de la nature, bien que nous ne fassions pas de bio, et nous voulions autre chose que du nucléaire", explique Annie Navarri.
Quelque 28 millions de particuliers sont restés chez l'opérateur historique en dépit de la libéralisation du secteur, en 2007, mais d'autres ont opté pour des fournisseurs d'énergies renouvelables : éolienne, solaire ou hydraulique.
La Commission de régulation de l'énergie n'est pas en mesure d'indiquer leur nombre. "50 000 de nos 600 000 clients ont souscrit une offre 100 % verte", assure Xavier Caitucoli, PDG de Direct Energie. "Nos clients sont des 35-45 ans, catégorie CSP +, attentifs à l'environnement" , constate Nicolas Milko, président de Planète-Oui. Ils ont abandonné sans regret les tarifs régulés par l'Etat, garants d'une évolution des prix mesurée, qu'offre EDF : "Je ne paie pas plus cher chez Planète-Oui, et j'ai de l'électricité verte", assure par exemple François Durnez, consultant en management à Paris.
Tous ces particuliers pensent faire un geste pour la planète, en souscrivant une "offre verte". Est-ce vraiment le cas ? La réponse dépend du fournisseur choisi.
L'offre militante
Enercoop
, coopérative fondée par Greenpeace,
s'approvisionne
auprès d'une cinquantaine de producteurs d'énergie renouvelable. Quand un client paie une facture de 100 euros chez Enercoop, la coopérative achète pour 100 euros d'énergie renouvelable.
Cette solution, considérée comme la seule vertueuse par les associations de défense de l'environnement, est aussi la plus onéreuse. En effet, mis à part l'hydraulique, la production d'énergie renouvelable coûte plus cher que celle du nucléaire (500 euros les 1 000 kWh en solaire photovoltaïque, 80 euros en éolien, 40 euros en nucléaire, moins de 40 euros en hydroélectrique). Elle est aidée par l'Etat, qui impose à EDF un prix d'achat supérieur au coût de production, mais lui verse en échange une taxe équivalant à 0,25 % de chaque facture.
Enercoop, qui achète au même prix qu'EDF, ne bénéficie pas de cette aide. Ses prix de vente sont 30 % plus élevés que ceux de ses concurrents. La coopérative ne compte que 7 500 clients, tous des militants : ainsi, William Tambellini, ingénieur en informatique, électeur des Verts, a opté pour Enercoop, afin de "réduire son empreinte écologique".
Les certificats verts
La plupart des autres fournisseurs se procurent de l'électricité "grise" (en général nucléaire), principalement auprès d'EDF, et la
"verdissent
" grâce à l'achat, à des producteurs d'énergies renouvelables, de
"certificats verts"
. Ces certificats garantissent que 1 000 kWh d'électricité verte
ont été injectés dans le réseau
. Les producteurs les vendent entre 1,30 et 3 euros aux fournisseurs.
Quand un client paie une facture de 100 euros, il croit injecter 100 euros d'électricité verte dans le circuit. Il n'injecte en
fait que 2 euros d'énergie renouvelable, soit le prix du certificat.
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes rappelle que "le dispositif est légal, et
un fournisseur peut donc parfaitement vendre de l'électricité d'origine nucléaire
tout en utilisant un argument de vente consistant à dire que tout ou partie de son électricité vendue fait l'objet d'une compensation qui prend la forme de certificats verts".
Mais les associations de défense de l'environnement considèrent qu'il a un impact positif beaucoup plus limité sur l'environnement.
Enercoop fait signer à ses producteurs une charte leur interdisant de vendre des certificats verts pour leur énergie.
Note perso: Assez original ça ! Les producteurs ne peuvent pas vendre leurs production verte !!! Enercoop qui ne produit rien par contre lui le peu, excellent !!!
Les vendeurs de ces certificats sont en général les exploitants de grands barrages hydrauliques - contestés par les écologistes en raison de leur effet sur la biodiversité et les cours d'eau. Ils vendent d'une part leur électricité et d'autre part un certificat assurant qu'ils ont produit cette électricité, ce qui revient à monnayer deux fois la même chose. Ils ne déduisent pas le prix du certificat de celui de l'électricité.
Un surcoût injustifié "En 2008, pendant la discussion de la directive sur la promotion de l'utilisation de l'énergie renouvelable, nous avons demandé que l'énergie hydraulique des barrages soit exclue des certificats verts, mais notre amendement a été rejeté", déplore Levi Nietvelt, conseiller chargé de l'énergie au Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), à Bruxelles.
Le médiateur national de l'énergie, Denis Merville, rappelle pour sa part que les consommateurs financent déjà, via une taxe sur leur facture, le développement des énergies renouvelables, qui représentent 14,5 % de la production française. Ceux qui veulent plus d'énergie renouvelable doivent certes payer plus.
Mais quand leur fournisseur se contente d'acheter du nucléaire et un certificat, et qu'il vend cette "offre verte" plus cher que son offre de base, "le surcoût n'est guère justifié", estime le médiateur.
Dommage que le même médiateur ne le signale pas plus explicitement sur le comparateur qu'il a mis à la disposition du public, et auquel, pour cette raison,
Enercoop refuse de participer.
Rafaële Rivais
pascal
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 21:20
Sujet du message:
[quote="Kristo"]
pascal a écrit:
Comparer Enercoop avec EDF est risible !
Mmmh? Qui les a comparés ?
pascal a écrit:
EDF possède du foncier, Enercoop rien.
Enercoop est du même type que ses concurrents hors aspect environnementale.
Oui c'est bien ce qui nous importe.
pascal a écrit:
En suivant ton raisonnement banquale, les autres aussi "possédent" des moyens de productions parceque ils vendent de l'électricité, certe, sans spécifier de qu'elle origine.
C'est tout le problème. Les autres n'investissent pas dans le renouvelable, ils se contentent d'acheter ce qui vient, c'est à dire à 80% du nucléaire.
Pascal: Lusqu'à preuve du contraire Enercoop achète un certificat, du papier quoi ! L'article initial du journal "Le Monde" explique comment celà ce passe
pascal a écrit:
EDF a obligation d'acheter les energies produitent par les renouvelables. Pas besoin d' Enercoop pour celà, si ce n'est pour remplir des poches de certains d'actionnaires.
Houlala, renseigne-toi...
Tiens, dans le lien mis plus haut :
- Quelle est la différence de tarif entre votre prix d’achat de l’électricité et le prix d’achat d’EDF ?
Nous achetons l’électricité auprès des producteurs au minimum au même prix qu’EDF, voire à un prix plus élevé pour le petit éolien, insuffisamment soutenu. Une chose à savoir : La France a choisi, comme mécanisme de soutien aux énergies renouvelables, le système de l’obligation d’achat. Ainsi, EDF a pour obligation d’acheter de l’électricité renouvelable à tout producteur qui en fait la demande, à hauteur d’un tarif de soutien. Lorsqu’EDF achète l’électricité au tarif de soutien, elle est remboursée de la différence avec le prix du marché. Cette compensation est financée par l’ensemble des consommateurs à travers la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE). Par exemple, le tarif de soutien pour l’électricité photovoltaïque s’élève à 30 cts / kWh, voire 55 cts quand il est intégré au bâti. EDF se doit de proposer au moins ce prix aux producteurs, ce qui est une très bonne chose. Or le prix du marché tourne aujourd’hui autour de 5 cts / kWh. EDF se voit ainsi rembourser 25 cts / kWh. Malgré l’ouverture du marché, seule EDF bénéficie de cette compensation. Enercoop rémunère donc ses producteurs au moins à hauteur du tarif de soutien, sans compensation. Enercoop a saisi la Commission de Bruxelles pour distorsion de concurrence, la procédure est actuellement en cours.
pascal a écrit:
Pour en revenir à la sur-production supposée nucléaire, je ne vois pas ce que viens faire l'histoire des pertes en ligne ! Avec ou sans il faut 50 hz !
Si ça monte, il faut arrêter des moyens de production, si ça descend il faut en mettre en fonctionnement. Tout celà pour garantir les 50 hz, pertes en ligne incluses !
Je crois qu'on en a déjà parlé sur ce forum, soit, recommençons :
Le nucléaire, hormis les pertes de rendement au moment de la production (perte de chaleur, pas de cogénération), entraîne une grande perte au niveau de l'acheminement. En effet, l'énergie nucléaire est hyper centralisée, les centrales sont relativement loin de l'endroit où l'énergie est consommée. Longues distances d'acheminement = grosses déperditions.
Dans le cas du renouvelable, solaire ou éolien par exemple, il est possible d'avoir une éolienne ou un panneau solaire très proche de son habitation, voire carrément intégré à l'habitation. Distance parcourue = 0.
Capito ?
. [/
quote]
Old York
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:44
Sujet du message:
trés beau liens totalement neutre et trés détaillé xD
pascal
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:40
Sujet du message:
sigir a écrit:
Pascal, cette discussion a l'air de t'intéresser, alors si tu arrêtais de la pourrir par des phrases apparamment sans sens suivies de zéro argument, ce serait cool.
Tout le monde peut dire, comme toi "mais non" ou "mais si", ou "il faut du 50 Hz pour alimenter le carburateur des Fiat Panda en pleus à clous"
mais c'est bien plus intéressant quand c'est argumenté.
http://www.slideshare.net/LeonardoENERGYFrance/une-prsentation-didactique-du-rseau-lectrique-compar-un-tandem-presentation
Old York
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:33
Sujet du message:
Quel recyclage des déchets radioactifs ?
Le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire a remis son rapport le 13 juillet sur les données relatives aux transferts des matières radioactives vers l'étranger. Celui-ci révèle que le recyclage n'atteint, en pratique, que 17%...
En octobre dernier, le documentaire « Déchets : le cauchemar du nucléaire » d’Eric Guéret et Laure Nouhalat faisait l’effet d’une petite bombe en retraçant le trajet des centaines de tonnes d’uranium appauvri issu des centrales nucléaires françaises vers des centres de stockage à ciel ouvert en Sibérie. Une exportation depuis arrêtée par Areva mais qui, pour les auteurs du documentaire, revenait à une exportation de déchets nucléaires pourtant formellement interdite. Ce que démentait l’industrie nucléaire. Toute la question réside en fait dans la définition même du mot « déchet ».
Car selon les textes*, « l’uranium de recyclage et l’uranium appauvri sont classés comme des matières radioactives valorisables ». Ainsi, les industriels estiment que certains combustibles non retraités peuvent être utilisés dans des réacteurs de 4ème génération à partir… de 2040. Mais pour les écologistes, cette utilisation reste totalement hypothétique tant que la 4ème génération n’est pas effective…Pour le Haut Comité pour la transparence et l'information il est donc nécessaire que le public soit mieux informé sur « cette distinction entre matière et déchets radioactifs » et des « possibilités d’évolution dans le temps du classement » de ceux-ci « en fonction du contexte politique, technologique et économique ».
Des avancées sur la transparence mais encore des points de désaccord
Dans son rapport publié le 13 juillet dernier (voir document lié), qui s’est principalement focalisé sur les exportations russes, le Haut comité s’est donc attaché -« de façon inédite »- à faire une analyse détaillée du cycle de combustible français. Aujourd’hui, l’information, même si elle est disponible sur Internet reste encore difficile d’accès pour le grand public, comme le reconnait le Haut comité : « certains éléments de communication des exploitants nucléaires ont pu donner lieu à des interprétations sur l’existence d’un cycle dans lequel toutes les matières issues du traitement des combustibles usés étaient immédiatement et en totalité recyclées, sans que les limites à un recyclage intégral des matières issues du traitement soient clairement exposées. »
Mais les conclusions générales du rapport ne font pas l’unanimité. Certes, pour Greenpeace et France Nature Environnement (FNE), il marque tout de même une avancée, en premier lieu parce qu’il leur a donné accès à des informations inédites et a pu « faire avancer la transparence là où l’opacité régnait ». Il fait ainsi état de l’existence d’une économie d’uranium liée au recyclage de 12% des déchets (qui devrait passer à 17% cette année, ndlr) quand Areva communique autour du fait qu’elle produit une énergie recyclable à 96%. Mais même ces chiffres sont bien en deçà de la réalité pour le collège associatif (ACRO, Greenpeace, FNE et ANCCLI) qui parle d’un taux de « recyclage effectif compris entre 1,7 % et 3,9 %». Ce que réfute Areva qui donne, elle, le chiffre d’une réutilisation en combustible de 50% de l’uranium issu du retraitement…Ces divergences ont eu raison d’un éventuel consensus autour du rapport : une partie du collège associatif a décidé de ne pas l’avaliser en demandant à ce que sa diffusion soit accompagnée d’une note sur leurs points de désaccords (voir document lié).
* Loi du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion des matières et des déchets radioactifs
Béatrice Héraud
Old York
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:26
Sujet du message:
sigir a écrit:
Pascal, cette discussion a l'air de t'intéresser, alors si tu arrêtais de la pourrir par des phrases apparamment sans sens suivies de zéro argument, ce serait cool.
Tout le monde peut dire, comme toi "mais non" ou "mais si", ou "il faut du 50 Hz pour alimenter le carburateur des Fiat Panda en pleus à clous"
mais c'est bien plus intéressant quand c'est argumenté.
mais naaan
Kristo
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:07
Sujet du message:
Voilà quelques liens pour éclairer un peu notre lanterne :
Energie, électricité et nucléaire
L'électricité nucléaire ne représente que 15,7 % de l'électricité produite dans le monde en 2004, soit 1,7 % de l'énergie finale utilisée et 2,5 % de l'énergie primaire.
Quelle est la différence entre l’énergie primaire et l’énergie finale ?
Signalons que le taux de conversion pour passer de l’électricité finale à l’énergie primaire est de 2,54.
C’est-à-dire que 9.000 KWH en énergie électrique finale correspondent à 22.860 KWH en énergie primaire. En effet, pour transformer celle-ci il faut dépenser pour produire et distribuer...
De l’énergie primaire à l’énergie finale
Lorsqu’une centrale nucléaire produit 1 kWh d’électricité, le réacteur nucléaire qui l’équipe produit 3 kWh de chaleur dont 2 représentent les pertes calorifiques liées à la transformation de chaleur en électricité (principe de Carnot). Cette chaleur est rejetée dans la rivière, la mer ou l’atmosphère.
La différence entre les valeurs de la disponibilité d’énergie primaire (275,3 Mtep) et la consommation d’énergie finale (161,7 Mtep), soit 113,6 Mtep, provient (...)
Des pertes (et ajustements statistiques) de 81,3 Mtep, pour l’essentiel les rejets de chaleur liés à la production d’électricité par les centrales nucléaires (77 Mtep) et des pertes de transport d’électricité.
(chiffres de 2006)
sigir
Publié le: Mar 20 Juil 2010, 20:02
Sujet du message:
Pascal, cette discussion a l'air de t'intéresser, alors si tu arrêtais de la pourrir par des phrases apparamment sans sens suivies de zéro argument, ce serait cool.
Tout le monde peut dire, comme toi "mais non" ou "mais si", ou "il faut du 50 Hz pour alimenter le carburateur des Fiat Panda en pleus à clous"
mais c'est bien plus intéressant quand c'est argumenté.
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